A quelques 1000 km de Nouakchott, la capitale de la République Islamique de Mauritanie dans l’Est mauritanien se trouve le poste frontalier de Gogui Zemal. Deux localités, deux « Gogui », l’un mauritanien, l’autre malien, habités par des communautés hassanophones, peulh, soninké et Bambara dans une parfaite symbiose . C’est ici qu’a eu lieu début novembre le rassemblement des autorités politiques et administratives frontalière : préfets, maires, chefs de village, leaders religieux, représentants du groupe des jeunes, des femmes, des représentants des transporteurs, des éleveurs, des commerçant, venant de part et d’autre de la frontières entre la Mauritanie et le Mali.
L’objectif visé a travers cette rencontre est de mener une sensibilisation sur l’importance de la sécurité et la coopération pour relever les défis sécuritaires dans la sous région et établir des relations de confiance d’entraide et de soutien mutuel entre les populations de part et d’autre part des frontières. Il est également question de faire adhérer les populations les communautés à la gestion des frontières La rencontre transfrontalière est initiée par le projet «Renforcement de la coopération entre les institutions de Police du G5» (RCPG5) mis en œuvre depuis avril2017 dans les pays du G5 Sahel, qui est une composante du «Programme pour la création et le renforcement des unités de Police de plusieurs pays d’Afrique» financé par le Ministère Fédéral Allemand des Affaires Étrangères et exécuté, par la GIZ en collaboration avec le G5 Sahel.
Au cours de la rencontre, les éléments des Forces de Défense et Sécurité ont fait des communications sur les menaces terroristes, la criminalité transnationale organisée , des trafics de tous genres notamment la traite des êtres humains et la migration clandestine.