Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a lui même déclaré : « Je fais appel à tous les leaders du monde, pour qu’ils s’engagent de façons concrètes pour l’égalité des sexes dans le monde ». En effet, personne ne devrait accepter de vivre dans un monde où les femmes, qui représentent près de la moitié de la population, sont désavantagées.
Cependant, si les violences sexuelles, les mariages forcés, l’inégal accès à l’éducation, leur faible représentativité dans le secteur formel, sont des réalités qui ne peuvent plus être tolérées, ce n’est cependant qu’une facette de la réalité.
La femme africaine n’est pas un individu passif et fragile
La femme africaine n’est pas un individu passif et fragile. La femme africaine est faite également de force, de détermination, d’abnégation, voulue et assumée. Elle est généralement le pilier de sa famille, de sa communauté, de sa nation. Ainsi, les femmes sont propriétaires d’une entreprise sur trois en Afrique. Elles produisent notamment 80% des denrées alimentaires.
Aussi, notre engagement doit-il être pluriel et multiforme.
Pour mener à bien ce travail, il est impératif d’avoir une vision fiable de la situation des femmes dans nos pays. En observant et mesurant leurs doutes, leurs combats, leurs aspirations, leurs avancées, dans toute leur diversité, au-delà des préjugés et des images et des discours stéréotypés.
En ouvrant leurs droits.
En rendant visibles leurs initiatives.
En soutenant leur leadership.
Alors, nous aurons combattu les obstacles psychologiques ou sociaux qui limitaient l’épanouissement de certaines en ouvrant le champ des possibles.
Alors, nous aurons redonné confiance à celles qui sont désemparées et nous aurons renforcé la détermination des plus combatives et formées.
Alors, enfin, nous aurons fait en sorte, non pas de soutenir quelques projets, quelques familles, mais des pans entiers de nos économies.