L’opération « ville morte » lancée par l’opposition tchadienne contre ce qu’elle dénonce comme un « hold-up électoral » du président Idriss Deby Itno, réélu pour un cinquième mandat, n’a pas été suivie jeudi dans les deux principales villes du pays.
Dans la capitale N’Djamena, les administrations fonctionnaient normalement, les marchés étaient ouverts et fréquentés, tout comme les banques et les établissements scolaires. La circulation dans les rues était aussi dense que d’habitude.
L’appel à ce mouvement « ville morte » avait été lancé mercredi après que le Conseil constitutionnel tchadien eut confirmé dans la nuit de mardi à mercredi la réélection pour un 5e mandat d’Idriss Deby, au pouvoir depuis 26 ans, dès le premier tour de la présidentielle du 10 avril. Six candidats d’opposition, dont le chef de file Saleh Kebzabo, avaient appelé à cette journée ville morte sur l’ensemble du pays, en signe de protestation.
Source: voaafrique