Mis en place au lendemain de la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, le Comité de suivi de l’accord (CSA), chargé de la mise en œuvre dudit accord, a du plomb dans l’ail.
Les travaux n’avancent pratiquement pas. Pour preuve, les groupes armés de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plate-forme ont publié un communiqué conjoint dans lequel ils annoncent la suspension de leur participation à la réunion extraordinaire du sous-comité politico-institutionnel du CSA suite au rejet de la convention subsidiaire par le gouvernement. Bien avant, lors de la précédente réunion du comité de suivi de l’accord, les partis avaient du mal a accordé leurs violons.
Car, au moment où les groupes armés exigeaient la mise en place des autorités intérimaires avant le cantonnement, le gouvernement attendait le verdict de la cour constitutionnelle du Mali qui devait se statuer sur la constitutionnalité de la loi sur les autorités intérimaires.
Après huit réunions, seules deux questions, qui pouvaient d’ailleurs être évacuées depuis lors de la première séance de travail du comité de suivi de l’accord, ont pu être tranchées. Il s’agit de la question de la représentativité et celle relative au budget de fonctionnement du comité de suivi de l’accord (Csa).
Source: Le républican