« La commémoration du 22 septembre constitue un moment privilégié de réflexion sur les défis qui se présentent à nous. Trois parmi eux révèlent à mes yeux une importance singulière : celui de l’établissement de la paix et de la sécurité, celui de la préservation de la cohésion nationale et celui de la prise en charge de la demande sociale. Je comprends l’impatience de nos compatriotes qui auraient souhaité voir l’accord conduire ces effets plus rapidement. Mais je voudrais rappeler, que le chemin vers la paix et la sécurité est sinueux. Nous devons avoir le courage de tirer des enseignements irresponsables des épisodes douloureux tels que ceux survenus récemment à Nampala et à Boni. Dans la guerre que nous avons engagés contre le terrorisme et les bandits armés, nous devons faire notre l’impératif de vigilance absolue et réduire la part d’erreur dont pourrait tirer avantage l’ennemi. L’élaboration en cours d’une loi d’orientation de programmation de la sécurité (LOPS) améliorera notablement la gestion du personnel, des équipements et des infrastructures. Bientôt sera mise en œuvre un plan globale d’action couvrant plusieurs secteurs. Ce plan a pour objectif la sécurisation, la stabilisation et le renforcement de la cohésion dans toutes les zones de notre pays connaissant un niveau préoccupant d’insécurité et de manœuvre de déstabilisation ».