La directrice régionale de l’ONU Femmes en visite en Mauritanie a tenu le lundi 10 juillet 2017 une réunion de travail avec le Secrétariat Permanent du G5S. Cette réunion de haut niveau intervient six mois après le forum tenu les 18, 19 et 20 Février et le dialogue politique de haut niveau pour assurer le leadership des femmes dans la prévention de la lutte contre l’Extrémisme violent pour la consolidation de la Paix et de la sécurité au Sahel.
Mme Diana Ofwona directrice régionale et M Najim El hadj Mohamed Secrétaire Permanent entourés de leurs collaborateurs ont revisité les décisions recommandations et conclusions des dernières réunions tenues à Bamako. Ils ont mis en exergue les points qui n’ont pas marché pour trouver des solutions adéquates
La directrice régionale a notamment insisté sur la pérennisation des acquis pour léguer à la postérité les fruits de leur labeur. Elle a souligné que l’ONU Femmes est engagée dans la mobilisation des ressources et a insisté sur le volet communication : pour mieux vulgariser le travail fait mais aussi l’instauration d’une communication intra ONUFemmes G5S
Les différents intervenants ont insisté sur l’aspect lobbying en faveur du genre pour sa prise en compte dans tous les grands chantiers entrepris dans le cadre du G5S. A ce sujet le chef du bureau de liaison de l’UNOWAS à Nouakchott a été précis. Il s’est prononcé pour le choix d’au moins d’une femme parmi les officiers de liaison de la force conjointe.
Dans cette période trouble au Sahel marquée par les questions d’insécurité et ses dégâts collatéraux nombreux, le Secrétaire ¨Permanent du G5S a demandé d’accorder une attention particulière aux femmes réfugiées et rapatriées.
Autre proposition faite au cours de cette rencontre ONUFemmes /G5S il est souhaitable de pérenniser le poste du genre au sein du G5S qui doit passer par un processus de recrutement transparent. La réunion par la voix de Madame DIANA OFWONA a suggéré l’instauration d’une réunion technique entre les deux organismes. Cette réunion qui se tiendra alternativement entre Dakar et Nouakchott permettrait non seulement le suivi des dossiers mais d’ouvrir d’autres perceptives