Les ministres de la défense du G5 Sahel, dans l’optique de trouver des voies et moyens pour assurer la sérénité et la quiétude de leur zone qui, se trouve être constamment sous la menace terroriste, se sont à nouveau rencontrés à Ouagadougou dans le cadre du comité défense et sécurité
.Ainsi pour « fixer un nouveau cap pour le renforcement du dispositif de défense et de sécurité de l’espace sahélo-saharien et assurer le positionnement stratégique aux échelons national, régional et international », a fait savoir le président en exercice du conseil des ministres du G5 Sahel, Mountari Talkala à l’ouverture de ladite réunion.
C’est aussi, comme il l’a si bien signifié, « dans un contexte où l’espace sahélien demeure confronté à de vives menaces sécuritaires et à un niveau de criminalité transnationale organisée »,
Les travaux de la session d’Ouagadougou ont permis l’examen du relevé des conclusions de la 6e réunion du comité du G5 Sahel et de son communiqué final, tenue le 11 mai 2018. Après quoi, les ministres ont délibéré sur les points inscrits à l’ordre du jour et entériné les principales recommandations du comité de défense et de sécurité.
Interrogé sur l’opérationnalisation du G5 Sahel et le niveau actuel du financement de la force, le président en exercice du conseil des ministres reconnait d’entrée de jeu, les difficultés rencontrées tant dans la génération des forces que dans le financement des fonds. En ce qui concerne l’opérationnalisation du G5 Sahel, il avance : « il était convenu que nous prenions le délai de mars pour rendre opérationnelle notre force.
Président en exercice du conseil des ministres du G5 Sahel, également ministre de la défense du Niger, Mountari Talkala.JPG
Mais, étant donné des difficultés que nous avons rencontrées dans la génération des forces ainsi que dans le financement, nous avons accusé un retard somme toute léger ». Et d’indiquer par la suite, « la force G5 Sahel est prête pour aller sur le front et combattre le terrorisme », a-t-il rassuré en dévoilant toute la satisfaction du conseil quant au niveau de cette opérationnalisation. Du second point, le niveau actuel du financement de la force, il déclare : « les pays ayant promis de nous aider sont en train de faire des formalités…le processus est souvent long avec certains pays pour le déblocage de la libération des fonds. Pour ce qui est de nos pays, nous avons pris l’engagement de soutenir et financer cette force le temps que vienne l’aide des autres pays ». En plus de la contribution des pays membres, note-on du propos du président, la force conjointe est soutenue par d’autres pays africains tels que le Rwanda qui, a contribué à hauteur d’un million de dollars.