Le G5Sahel initie une série de missions dans ses Etats-membres afin d’accroître les investissements en faveur de la résilience. Ce domaine d’action constitue l’une des quatre priorités d’une organisation régionale agissant en faveur de la sécurité et du développement.
Ainsi, le G5Sahel entend « contribuer à l’amélioration durable de la situation alimentaire et nutritionnelle, à la gestion rationnelle, à la valorisation des ressources naturelles et à l’accroissement de la résilience des populations vulnérables aux effets des changements climatiques » (Stratégie, 2016).
De plus, la prospérité des populations rurales est un facteur fondamental de la paix civile et du développement harmonieux du Sahel. Parce qu’elles contribuent à la mise en valeur du territoire ainsi qu’à l’occupation de l’espace, les activités agrosylvopastorales méritent l’attention des décideurs et des acteurs économiques.
Fort de ce constat, le G5Sahel s’est adjoint l’expertise technique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Signé le 4 février 2018 à Niamey, leur partenariat vise à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Les interventions couvrentla réhabilitation des écosystèmes et la création d’emplois, la production agricole et sylvicoles (élevage, pisciculture, agroforesterie), le pastoralisme, l’appui à la nutrition, l’accès aux services de base et les programmes de filets sociaux.
Pour y parvenir, le G5Sahel sollicite ses bailleurs de fonds afin d’obtenir 200 millions d’euros pour le financement de 4 projets prioritaires de résilience ciblant 5 millions de femmes et de jeunes d’ici 2021.
A cet effet, avec la FAO et le PAM, le G5Sahel entame une série de rencontres d’information et d’échanges de vues qui le conduiront d’abord à Ouagadougou (3 et 4 septembre) puis Bamako (6 et 7 septembre) et enfin en Mauritanie, au Niger et au Tchad.
Afin de mobiliser les services publics en charge du monde rural, les organisations de producteurs et les organisations régionales et internationales, la mission présentera le contenu du partenariat (FAO, G5S, PAM). Elle soulignera la valeur ajoutée du projet pastoralisme, qui renforce les enforts entamés par le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS) depuis 2015.
Pour M. GuidioKouldjim, expert « résilience » du G5S, «ces visites sont primordiales pour améliorer l’appropriation des efforts du G5S par les pays et leurs organisations de producteurs. Elles doivent contribuer à la mise en place de dynamiques locales permettant une mise en œuvre efficace des projets pour les populations vulnérables ».
Quant à Maman Sambo Sidikou, secrétaire permanent, « cette mission traduit l’appui de la FAO et du PAM pour la mise en œuvre des actions de résilience du G5 Sahel. Elle complète nos efforts avec des partenaires régionaux (Agence du Liptako Gourma, Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte, CILSS) et des acteurs internationaux (BADEA, Organisation Arabe pour le Développement Agricole (OADA) et UE) ».
Le Secrétaire Permanent profite de cette occasion pour remercier toutes les parties prenantes soutenant l’axe de résilience du G5 Sahel car « investir dans la résilience sert à la fois la prospérité et la stabilité de notre région ».
Pour toute information : contact@g5sahel.org | M. GuidioKouldjim, expert « résilience » : kouldjim@g5sahel.org