Au terme de la réunion des pays membres du G7 sur la santé des décisions fortes ont été annoncées (lancement d’une plateforme collaborative en matiere de santé publique entre le G5 Sahel et le G7) pour faire progresser l’accès à la santé pour tous.
Il a été question du renforcement des soins de santé primaire, qui permettent de répondre aux besoins des personnes à toutes les étapes de la vie en matière de prévention, de dépistage et de soins.
La lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes, en particulier en matière d’accès aux soins dans le monde et de représentation des femmes dans les instances décisionnelles du secteur de la santé ont été par ailleurs un sujet abordé par les participants .
M KOULDJIM Guidio Expert Résilience et Développement humain qui représentait le Secrétaire Permanent du G5Sahel a souligné : « que pour les pays du G5 Sahel, l’enjeu principal est de faire progresser la couverture sanitaire universelle avec pour priorité l’amélioration de la santé primaire dans les zones transfrontalières des Etats membres et ceci par une coopération transfrontalière accrue.
Il s’agit pour le G5 Sahel d’accompagner les Etats membres à améliorer les indicateurs de santé dans les zones transfrontalières par la promotion d’une approche communautaire. »
Autre préoccupation, la lutte contre les pandémies, pour mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici 2030 à ce sujet les pays du G7 se sont engagés à poursuivre leur mobilisation d’ici la conférence internationale prévue en octobre 2019 en France qui ambitionne de lever au moins 14 milliards de dollars.
Les pays du G5 Sahel qui s’alignent sur la Déclaration de Ouagadougou sur les soins de santé primaires et les systèmes de santé en Afrique : Améliorer la Santé en Afrique au cours du nouveau millénaire, réaffirment la pertinence de l’implication, de la participation et de l’autonomisation des communautés dans l’optique du développement sanitaire en vue d’améliorer leur bien être.
Selon Isaïe Medah, du ministère de la Santé du Burkina Faso, la plateforme collaborative entre le G5sahel et le G7 sera utile surtout pour les acteurs de santé des zones les plus reculées. « Les (pays du) G5 Sahel, ce sont des pays qui sont confrontés à des problèmes de sécurité. Et donc, ça veut dire qu’il y a bon nombre de populations qui seront privées des soins élémentaires. Les bonnes pratiques qui seront mises en place dans cette plateforme permettront de voir comment les exploiter et les adapter à leur contexte, de telle sorte qu’on puisse faire bouger les indicateurs de santé ».
Les modalités de la mise en place de cet outil de partage des connaissances seront définies d’ici fin 2019.