(Madrid, 27 juin 2019). « On perçoit toujours le G5 Sahel comme un espace de crise. Il serait désormais temps de le considérer comme un espace d’opportunités au regard de tout le potentiel dont il regorge ».
C’est par ces mots que le coordinateur de la cellule régionale de prévention de la Radicalisation du G5 Sahel, Amadou Sall, a entamé son intervention à la rencontre « Sahel, la dernière frontière ». « Le G5 Sahel attend surtout d’être fortement supporté pour une montée en puissance de sa force conjointe ».
Cette rencontre organisée par Casa Africa, qui a eu lieu à la Casa Arabe de Madrid (Espagne), réunissait des experts africains et européens, en présence du Secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, Fernando Valenzuela, pour une réflexion sur la migration, la sécurité et le développement.
La nécessité de lutter contre les stéréotypes, de mettre l’accent sur une communication « Sahel positif », l’importance de redimensionner la prétendue menace de la migration africaine vers l’Europe et la réflexion sur la façon d’affiner les politiques afin qu’elles contribuent à la stabilité et au développement de la région : autant de sujets ont été abordés lors des débats de cette journée.
La journée a été marquée par les interventions de Sergio Altuna Galán (chercheur associé à l’Institut royal Elcano), d’Amadou Sall (G5 Sahel / OSES) et de Beatriz Mesa (journaliste de la chaîne COPE) à la première table ronde, et Oriol Puig (chercheur GESA et GEA), HarounaMounkaila (géographe, anthropologue et directeur de GERMES) et Sara Prestianni (chercheuse à ARCI et photojournaliste), à la seconde table ronde.