Durant les deux premières semaines du mois de novembre 2019, la Force conjointe du G5 Sahel a mené conjointement avec les armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger, une opération majeure appuyée par la force Barkhane et dont l’objectif était de traquer les GAT dans le GOURMA et leur contester leurs zones de refuge, de transit et de stockage.
Cette opération d’envergure qui a mobilisé plus de 1.400 hommes et d’importants moyens terrestres et aériens, a été un franc succès à plus d’un titre :
•D’abord en termes de coordination, il faut saluer l’engagement ferme et sans précédent de toutes les parties prenantes.
•Ensuite en termes de résultats, on peut citer 25 terroristes neutralisés ou capturés ; 64 motos détruites, 2 véhicules récupérés, portant ainsi un grand coup à la mobilité des GAT de cette zone ; des armes et une importante quantité de munitions diverses saisies ; plus d’une centaine de téléphones récupérés ; un dépôt de carburant et un atelier de fabrication d’EEI détruits.
Il faut rappeler à ce stade qu’en termes d’engagement des unités de la Force Conjointe, cette opération arrive juste après celle effectuée dans le fuseau Est, à la frontière nord entre le Niger et le Tchad, dans la première quinzaine d’octobre et qui a aussi capitalisé d’importants résultats. Ceci prouvant s’il le faut l’engagement et la détermination de la Force Conjointe à mener sa mission de lutte contre le terrorisme et le crime organisé qui gangrènent et endeuillent notre espace sahélien commun.
C’est le lieu ici, de saluer la mémoire de toutes les victimes civiles et de l’ensemble de nos vaillants soldats tombés au champ d’honneur.
Malgré, d’une part, la forte volonté affichée d’agir sur le terrain contre un ennemi commun et d’autre part un fort engouement international, toutes choses imposant une forte attente de résultats dans un contexte où les populations concernées sont encore plus exigeantes, pour la Force conjointe du G5 Sahel et l’ensemble des forces en présence, les défis restent grands et la lutte contre le terrorisme est une œuvre de longue haleine. Mais l’optimisme est permis, car nous croyons en la Force Conjointe et nous restons déterminés à poursuivre la tâche, dans la continuité du labeur accompli par nos prédécesseurs. La situation sécuritaire évoluant elle aussi en permanence, il y a assurément un besoin encore plus pressant de maintenir l’effort de coordination et de mutualisation des capacités, dans cet élan de solidarité interne et d’accompagnemen