Au Burkina, le nouveau président Roch Marc Christian Kaboré a prêté serment ce mardi 29 décembre. Son investiture vient boucler une année marquée par un gouvernement de transition.
Quels chantiers le Conseil national de Transition laisse-t-il au nouveau gouvernement ? En un an, le CNT a instauré des réformes, surmonté un coup d’Etat, et surtout organisé des élections dans le calme. La plupart des observateurs tirent un bilan plutôt positif, même si un grand chantier reste encore ouvert, celui des réformes économiques et sociales. Michel KAFANDO et son équipe s’en vont avec le sentiment du devoir accompli. Sur le plan sous régional notamment du G5 Sahel la transition a joué jusqu’ au bout sa partition.
Les autorités de la transition ont essentiellement mis l’accent sur les réformes : 80 lois ont ainsi été adoptées. « Ces réformes renforcent l’enracinement de l’Etat de droit », commente un observateur de la société civile. Qui a salué les réformes engagées sous la transition, notamment dans le domaine judiciaire. Pour Maître Guy Hervé Kam, le porte-parole du mouvement Balai Citoyen, il y a eu « de grandes avancées » dans la lutte contre l’impunité durant cette période au Burkina.