Surprise ! Alors que tout le monde s’attendait à ce que l’Algérie présente un candidat pour succéder à la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma à la tête de l’Union africaine.
Le nom de Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères, circulait depuis des mois. Il représentait le candidat idéal pour une Algérie qui a toujours voulu imposer sa puissance au sein de l’UA.
« Nous aurions pu prétendre à la présidence, confirme un diplomate algérien, mais la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a souhaité accomplir un deuxième mandat, et nous ne nous y sommes pas opposés. »
L’élection du nouveau président de la Commission doit avoir lieu lors du sommet de Kigali, en juillet. Trois candidats restent en lice : Pelomini Venson-Moitoi, la ministre des Affaires étrangères du Botswana soutenue par la SADC ; Agapito Mba Mokuy, son homologue équato-guinéen ; et Specioza Wandira-Kazibwe, l’ancienne vice-présidente ougandaise.
Alger maintient du coup la candidature de Smaïl Chergui à sa propre succession au poste – stratégique – de commissaire à la paix et à la sécurité.
Source: Jeune Afrique