Barkhane : décryptage

par g5sahelnow

defense gouv frRegroupés depuis le mois de février 2014 au sein d’un cadre institutionnel baptisé « G5 Sahel », le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad ont décidé de répondre aux défis sécuritaires et à la menace terroriste transfrontalière en coordination et avec l’appui avec les forces françaises.


L’opération est caractérisée par une logique de fusion et de partage des moyens qui étaient dévolus jusqu’alors à des opérations distinctes (Serval au Mali, déclenchée en 2013 et Epervier au Tchad, déclenchée en 1986).
La présence des forces françaises est maintenue au Mali comme au Tchad, mais les moyens présents dans ces pays sont désormais mutualisés et les zones d’engagement étendues à l’ensemble de la bande sahélo-saharienne (BSS).

Les missions de la force Barkhane sont les suivantes :

  • – appuyer les forces armées des pays partenaires de la BSS dans leurs actions de lutte contre les groupes armés terroristes ;
  • – contribuer à empêcher la reconstitution de sanctuaires terroristes dans la région.

Outre une vingtaine d’hélicoptères, 200 véhicules de logistique, 200 blindés, 6 avions de chasse, 5 drones et une dizaine d’avions de transport, l’opération Barkhane regroupe 3000 militaires, répartis sur deux points d’appui permanents à Gao (Mali) et à N’Djamena (Tchad).

Tchad opération shikra Janvier
Depuis ces deux points d’appui permanent, des détachements sont déployés sur des bases avancées temporaires (BAT). L’emploi de l’ensemble des moyens aériens – hormis les moyens des détachements de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT), ainsi que les aéronefs des forces spéciales – est planifié depuis Lyon par le JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées de l’Afrique centrale et de l’ouest).

 

 

 

 

 

Source: defense.gouv.fr

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