C’est sur initiative du Conseil des femmes du Burkina (CFB) qu’une rencontre a regroupé à Ouagadougou les représentantes de plusieurs associations féminines.
Elles ont dénoncé le non-respect du quota de 30% pour le genre sur les listes électorales, exigé lors des dernières élections au Burkina Faso comme le stipule la loi.
Leur sortie intervient après les dernières élections législatives.
Selon la présidente du CFB, il y a possibilité de corriger ces »oublis » avant les prochaines municipales et départementales.
Les manifestantes qui font remarquer que lors des dernières élections législatives, 12 femmes seulement ont été élues députés sur un effectif de 127 parlementaires, ont demandé aux nouvelles autorités de revoir le quota, afin de dépasser les 30% sur les listes, et avoir au moins 30% de femmes à la proclamation des résultats.