Le Projet d’Appui à la Résilience des jeunes (PAREJ) est officiellement lancé le mardi 18 janvier 2022simultanément à Nouakchott et Abidjan. C’est un projet tripartite du G5 Sahel, de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie (UCCI),du G5 Sahel et la Banque Africaine de Développement (BAD).D’un montant de 4millions de dollars américains, il bénéficiera aux jeunes de 18 à 40 ans qui sont dirigeants ou propriétaires de 500 petites et moyennes entreprises ayant au moins un an d’existence et intervenant dans les secteurs les plus touchés par la COVID 19.
Le projet est articulé autour de trois composantes. Il s’agit : du renforcement des capacités, de gestion des entreprises des jeunes en période de COVID, de la relance de la productivité des entreprises des jeunes et de la gestion du projet.
Le PAREJ est une réponse à la requête lancée le 27 mars 2020 le conseil des Ministres du G5 Sahel en direction des partenaires techniques les invitant à soutenir son plan de riposte contre COVID. De façon spécifique le projet permettra de renforcer les capacités techniques des jeunes dirigeants d’entreprises et d’améliorer leur accès aux mécanismes des financements afin d’accroitre leur productivité et de créer des emplois pour les jeunes.
Dans un mot prononcé à l’occasion de la cérémonie de lancement, le Secrétaire exécutif du G5 Sahel, l’Ambassadeur Eric Yemdaogo TIARE, a souligné la tenue d’un atelier de formation à l’intention de l’équipe de l’Unité du projet sur les thèmes aussi pertinents que le système de passation de marché, le dispositif de gestion financière, la prise en compte du genre, ce qui constitue un gage de succès pour le projet.
Pour sa part, le vice-président de l’UCCI, Mohamed El WALED, a tenu à noter l’engagement des chambres de commerce à tout mettre en œuvre pour exécuter les activités du projet convenablement et avec diligence au bénéfice du secteur privé de l’espace G5 Sahel. L’Union œuvre, en outre, à mettre en place des projets structurants et innovants pour ainsi contribuer au développement économique de nos territoires, accompagner leur croissance et mettre en réseau les acteurs économiques, a-t-il conclu.
Cela dit, parmi les projets en cours d’études de l’UCCI, on peut citer le Projet de mise en place de ports secs au niveau des 4 frontières terrestres de l’Espace G5 Sahel. Ces terminaux intermodaux fonctionnent comme des centres de transbordement de cargaisons maritimes vers des destinations à l’intérieur de nos territoires, ce qui va jouer un rôle essentiel pour le commerce interrégional et va permettre de favoriser la croissance économique des pays du G5 Sahel.
A. S. DIAGANA