Depuis le 30 janvier dernier, le Niger vit au rythme de la campagne électorale. Cette période d’effervescence militante n’en est pas moins propice à l’économie. En effet, certains secteurs et acteurs vivent une véritable période de la vache grasse.
Si les imprimeries et les entreprises textiles font tourner leurs machines à plein régime pour satisfaire les commandes en affiches, posters, et pagnes des partis politiques, les commerçants grossistes de tissus sont obligés d’augmenter leurs importations tant les commandes sont importantes.
Les artistes peintres décorateurs ont dépoussiéré leurs pinceaux et leurs ateliers qui ne désemplissent pas. Il en va de même pour les agences de communications tant sollicitées en cette période, qui pour l’organisation technique des meetings, qui pour la confection des messages de campagne. Même les détaillants et autres petits vendeurs ambulants ne sont pas écartés dans le partage de la « manne ».
En somme, autant les partis rivalisent dans les messages pour épater les électeurs, autant ils utilisent des cadeaux multiples et variés pour séduire ces derniers ; des cadeaux qui ont un prix. Dans cette course électorale, tous les partis ne sont pas logés à la même enseigne, mais chacun fait de son mieux pour s’assurer de la confiance et surtout du suffrage des électeurs. Cette bataille pour le suffrage fait tourner l’économie. Brève immersion dans le volet économique de la campagne électorale.