Le Président de l’Assemblée nationale du Mali a participé du 12 au 16 février dernier en Corée du Sud à la Conférence internationale des leaders sur la paix.
Cet espace international a servi de tribune pour faire un vibrant plaidoyer en faveur de l’application et de la mise en œuvre diligentes de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger.
Organisée par la Fédération pour la Paix universelle (FPU), la conférence de leadership de Séoul était consacrée au rôle des gouvernements, de la société civile et des organisations luttant pour la paix. La conférence a permis d’échanger et de renforcer leur leadership sur le changement climatique, l’extrémisme religieux, le terrorisme, la pauvreté, le développement durable et la gouvernance.
Dans son intervention, le Président de l’Assemblée nationale malienne a réaffirmé l’urgence du renforcement des moyens de lutte mais aussi la nécessité de la coopération régionale. Pour lui, « la lutte contre ces fléaux passe par le renforcement des moyens des pays de la région dans le but de faire face à la détérioration de la situation sécuritaire marquée par des attaques incessantes du groupe terroriste nigérian Boko Haram, des groupes armés au nord du Mali et des effets de la crise libyenne ».
Il a évoqué l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale signé les 15 mai et 20 juin 2015 à Bamako entre le gouvernement de la République du Mali et tous les groupes armés du nord. Ce fut l’occasion de faire un vibrant plaidoyer en faveur de l’application et du respect dudit accord.
« (…) Pour que le dialogue des cultures et des civilisations réussisse, il faut chercher des solutions adéquates qui aboutiraient à une situation génératrice de justice, de stabilité, de paix et de sécurité. »
Source : Le Témoin