Le Comité national de coordination des actions du G5 Sahel (CNC G5 Sahel) Burkina Faso a organisé, le lundi 17 juillet 2023 à Ouagadougou, un atelier national de validation des résultats de l’actualisation de l’étude diagnostiquedes potentialités des produits agricoles, animaliers et halieutiques des Etats membres du G5 Sahel.Placé sous la présidence du coordonnateur point focal G5 Sahel, monsieur Eric Wilfrid Zouré, l’atelier a enregistré la participation d’une vingtaine de représentants des ministères et structures concernées par ladite étude.
L’étude diagnostique des potentialités des produits agricoles, animaliers et halieutiques des Etats membres du G5 Sahelcommanditée en 2017 par le G5 Sahel en partenariat avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et l’Organisation arabe pour le développement agricole (OADA) vise à terme à mettre en place un projet pour le renforcement de la sécurité alimentaire et l’intégration régionale, au profit des Etats membres du G5 Sahel.
L’étude estconduite par un consultant international et des consultants nationaux dans chaque pays membre du G5 Sahel. Elle a été validée en 2018 sans aboutir à la formulation d’un projet. C’est donc pour parachever leprocessus avec la formulation d’un projet au profit des Etats membres du G5 Sahel que le G5 Sahel a entrepris son actualisation afin de prendre en compte « les évolutions enregistrées ces dernières années aussi bien au plan socioéconomique, sécuritaire et politique que dans presque tous les autres secteurs», a déclaré monsieur Zouré.
Le processus d’actualisation en cours depuis 2022 a consisté dans une premier temps à la collecte des nouvelles données dans les différents ministères impliqués, ensuite à la transmission des données aux consultants nationaux pour traitement, analyse et élaboration du projet de rapport actualisé,objet de l’atelier de validation.
Les travaux de l’atelier ont permis aux consultants de présenter aux participants le projet de rapport actualisé en ces différentes parties, à savoir entre autres : l’importance socioéconomiqueet les potentialités du secteur rural, les filières porteuses, les contraintes et les opportunités ainsi que les recommandations.
Les échanges qui ont suivi la présentation du rapport ont été très nourris et se sont focalisés sur la problématique de la gestion des ressources en eau, la fiabilité et la disponibilité des données et le choix des filières porteuses. A en croire les consultants,la méthodologie utilisée est rigoureuse et ne s’accommode pas avec des données non fiables. Toutefois, ils reconnaissent dans une moindre mesure, avoir rencontré des difficultés liées à l’indisponibilité de certaines données récentes.
A l’issue des échanges les participants ont reconnu et salué la qualité du rapport actualisé et l’ont validé à l’unanimité sous réserve de la prise en compte des amendements formulés. Il s’agit essentiellement de la vérification de certaines données collectées dans les secteurs de l’Eau et de l’Environnement, de la prise en compte de la disponibilité réelle des ressources en eau et de l’actualisation de certaines données macroéconomiques. Le consultant national Dr Souleymane Ouédraogo et son équipe ont réaffirmé séance tenante leur disponibilité à rehausser la qualité du rapport avec les contributions pertinentes des participants.
Le coordonnateur point focal G5 sahel a, au nom du ministre de tutelle du G5 Sahel, remercié les points focaux et félicité les consultants nationaux pour le travail abattu, puis formulé le vœu qu’après cette actualisation de l’étude, « nous n’ayons plus à faire une autre actualisation mais à passer à l’étape de la formulation du projet qui reste l’ultime phase de tout ce processus ».
Boris Edson YAMEOGO