Le G5 Sahel veut répondre aux besoins des couches vulnérables notamment les femmes. Il compte initier un programme d’appui à l’autonomisation des femmes et des jeunes filles.
Ce Programme sera conçu sous forme d’actions rapides et urgentes à mettre en place pour contribuer à l’amélioration des conditions des femmes et des jeunes filles vivant dans les zones transfrontalières afin de promouvoir ainsi leur autonomisation. Les Experts du G5 Sahel, de la Banque Arabe pour Développement Economique de l’Afrique ( BADEA) et de l’Organisation Arabe pour le Développement Agricole ( l’OADA ) qui viennent de se rencontrer à Khartoum ont convenu de préparer ,le dit projet prioritaire bien circonscrit du Programme qui sera soumis à la BADEA pour financement.
Le Programme régional de renforcement de la résilience dans les zones transfrontalières a par ailleurs été à l’ordre du jour de la rencontre des Experts des trois organisations.
Il ressort que dans la mise en œuvre du Programme, les objectifs assignés ont été globalement atteints. L’accent est mis sur la formation des cadres, l’équipement des laboratoires vétérinaires, la vaccination des animaux et l’impact du Programme. Cependant quelques difficultés ont été soulevées notamment les différents niveaux d’organisations des pays bénéficiaires du Programme, l’insécurité dans certains pays, le manque de communication, et la coordination.
L’Expert Résilience et Développement Humain, qui représentait le Secrétaire Permanent du G5 Sahel, a exprimé la disponibilité de son organisation à renforcer la coopération avec l’OADA avant de se féliciter de l’extension de la 3ème phase du Programme aux pays du G5 Sahel. Kouldjim GUIDIO apprécie l’approche régionale transfrontalière développée pour la mise en œuvre des activités du Programme. Le G5 Sahel privilégie cette approche, et peut s’inspirer de cet exemple a conclue l’Expert du G5Sahel