L’ex-président du conseil italien, Sylvio Berlusconi, a accordé un entretien à une agence de presse italienne au cours de laquelle il a évoqué la guerre en Libye où avait pris part l’Italie sous lui, avec aviation, marine et bases aériennes et qui a tué, Mouamar Kadhafi.
Parlant de cette guerre, Berlusconi a refusé d’utiliser le qualificatif de révolution :
« Ça n’a jamais été une révolution, mais bel et bien un complot européen ».
Son instigateur, Berlusconi pointe son index sur un pays et un homme,
« La France et son président d’alors, Nicolas Sarkozy » rapporte rapporté le journal londonien Al Quds Al Arabi.
Du voyage à Benghazi du philosophe franco-israélien Bernard-Henry Levy, jusqu’à son très dramaturgique appel d’aide adressé à Nicolas Sarkozy, alors président, Berlusconi en dit qu’il s’ait agit de mise en scène.
« Les avions français ont attaqué la Libye bien avant la décision du conseil de sécurité de l’ONU », précise-t-il, expliquant que le but pour la France, suivie aussitôt par le Royaume-Uni, était premièrement de détruire les équipements et infrastructures de la Libye, en plus d’assassiner Kadhafi.
Il ajoute que la France et l’UK voulaient, pour lutter contre la crise économique chez eux, faire refaire par leurs entreprises les infrastructures de la Libye, après leur destruction, en se faisant payer avec l’argent de son pétrole.
Il y a lieu pour nous de rappeler que grande fut la proximité entre Berlusconi et Kadhafi, jusqu’à ce que le premier ne se retourne contre le deuxième et ne participe à son terrassement.