Le Burkina Faso membre fondateur du G5 Sahel vient d’élire son nouveau président de la république. Il s’agit de Roch Marc Christian Kaboré qui, dans le passé, avait occupé plusieurs postes de responsabilités dans son pays .Il a été premier ministre et président de l’assemblée national. Donc c’est un homme du sérail qui a été porté à la tête de son pays.
Depuis une année le Burkina était sous transition présidée par le diplomate Michel Kafando. Le pays des hommes intègres avait ces derniers temps traversé de graves tensions ponctuées par une insurrection et une tentative de coup d’état. Avec cette élection qui s’est déroulée dans le calme,c’est une page qui s’ouvre, de nouvelles perspectives et de nouveaux défis sont à relever. Il s’agit désormais pour le nouveau régime de répondre à la demande sociale de son peuple. Ces défis seront relèves grâce à des efforts qui seront consentis au plan national, mais aussi régional et international. A ce titre le G5 constitue un des cadres de concertation privilégié pour asseoir une politique de mieux être à nos populations dans la paix et la sécurité.
Dès le lundi, dans la soirée les tendances claires d’une élection au premier tour étaient lisibles au fur et à mesure de décomptes .Acclamé par plusieurs milliers de personnes réunies devant le siège de son parti, M. Kaboré a déclaré à ses partisans: « Nous devons nous mettre au travail immédiatement. C’est tous ensemble que nous devons servir le pays ». Le nouveau président élu a également promis aux Burkinabès sa « détermination pour ouvrir des opportunités de lendemains meilleurs », adressant ses « chaleureuses félicitations aux organes de la transition». Le candidat à la présidentielle burkinabè Zéphirin Diabré a reconnu sa défaite face à son rival Roch Marc Christian Kabore. Le candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) remporte cette élection présidentielle historique dès le premier tour avec 53,49 % des voix, contre 29,65 % pour le candidat de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), selon des résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).