Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso est désormais président en exercice du comité interparlementaire du G5 Sahel (CIP G5 Sahel) pour un mandat d’un an. Il succède au président du parlement nigérien, Ousseini Tinni, à la tête de cette institution depuis fin 2018.
C’était au cours de la première assemblée générale annuelle dudit comité tenue autour du thème ’’ CIP-G5 Sahel : une institution de suivi des actions sécuritaires et de développement pour les pays membres du G5 Sahel’’,
La première Assemblée générale a regroupé, un parterre de personnalités, dont le Ministre de la Communication et des relations avec le parlement du Burkina Faso; Remy Fulgance Dandjinou, de Issaka Sidibé, président du parlement du Mali et du vice-président de l’Assemblée nationale du Tchad, représentant le président du parlement tchadien, Théophile Yombombé .
Le Secrétaire Permanent du G5S était représenté par Gilbert Zongo point focal du G5Sahel Cette première assemblée générale était une rencontre de haut niveau, de passation de charges entre le président de l’Assemblée Nationale du Niger, Ousseini Tinni qui présidait cette institution depuis sa création et Alassane Bala Sakandé, président du parlement du Burkina Faso, président entrant du CIP-G5 Sahel, pour une durée d’une année.
L ’objectif du comité interparlementaire du G5Sahel était de suivre le développement démocratique qui doit accompagner les aspects sécuritaires et de développement du G5 Sahel, afin d’éradiquer le terrorisme et la pauvreté dans l’espace sahélien. Le comité avait un rôle d’éveil, de conseils et d’organe de conciliation entre les populations à la base et les partenaires engagés contre les terroristes. Mais, au bout de deux ans, le comité entend faire le bilan des acquis et définir de nouvelles perspectives.
Dans son premier discours à la tête du CIP-G5 Sahel, Alassane Bala Sakandé a exprimé sa compassion au peuple du Niger qui a été victime d’un « effroyable incendie d’un camion-citerne à Niamey le dimanche 5 mai 2019 et ayant fait plus de soixante dix morts et de nombreux blessés ». Aussi a-t-il saisi l’occasion pour avoir une pensée pour les populations du G5 Sahel qui ont perdu la vie, dans plusieurs massacres terroristes.
« nous sommes engagés dans une guerre contre les ennemis de la vie. Ces tueurs sont passés maitres dans la manipulation et font souvent la guerre par procuration ». Et c’est ainsi, qu’il a invité les citoyens de l’espace G5 Sahel à ne pas se tromper d’ennemi, ni de combat, en prônant l’union, l’audace et le courage pour combattre « l’ennemi commun jusqu’à la victoire finale ».
Au sortir de cette assemblée, des commissions et des experts ont été mis en place pour étudier les mécanismes rapides de résolution des menaces terroristes dans l’espace G5 Sahel. Le Burkina Faso occupe désormais le secrétariat de cette institution avec résidence au Niger