- Après Ouagadougou, le Comité national de coordination des actions du G5 Sahel(CNC G5 Sahel) Burkina Faso a mis le cap sur Bobo-Dioulasso, la capitaleéconomique du Burkina Faso, du 14 au 16 septembre 2020, pour renforcer lescapacités d’une trentaine de journalistes et communicateurs venus de Banfora,Bobo-Dioulasso, Dédougou et Gaoua « en communication de crise ». Placée sous la présidence de monsieur Lassané Kaboré, Ministre de l’économie, desfinances et du développement, Ministre de tutelle du G5 Sahel, cette formation,deuxième du genre initiée par le CNC G5 Sahel Burkina Faso, a permis aux participantsd’échanger sur la crise sécuritaire qui sévit au sein de l’espace G5 Sahel et de cerner lesenjeux théoriques, pratiques et professionnels de la communication de crise. Le représentant du ministre, monsieur Norbert S. Kohoun, Coordonnateur, Point focal G5Sahel s’est réjoui de la tenue de cette session qui traduit le dynamisme du CNC G5Sahel et sa détermination à œuvrer pour l’atteinte des objectifs du G5 Sahel. Il a rappeléque l’institution a été créée avec pour, entre autres objectifs, de garantir des conditionsde développement et de sécurité dans l’espace des pays membres, d’offrir un cadrestratégique d’intervention permettant d’améliorer les conditions de vie des populations etde promouvoir un développement régional inclusif et durable. La formation de Bobo-Dioulasso s’inscrit dans le cadre d’un programme qui vise à termeà renforcer les capacités des journalistes et communicateurs burkinabè à l’échellenationale afin de leur permettre de gérer en toute responsabilité et avecprofessionnalisme la communication dans un contexte de crise sécuritaire. Toute chosequi participe à l’atteinte des objectifs que l’institution s’est fixée.Pendant 72h, les formateurs rompus à la tâche à savoir : le Professeur Serge ThéophileBalima, le Docteur Mahamoudou Ouédraogo et monsieur Ouézen Louis Oulon se sontentretenus avec les journalistes sur les concepts et approches méthodologiques de lacommunication de crise ; les défis et enjeux professionnels de la gestion de l’informationdans le contexte du G5 sahel ; le dispositif de collaboration entre acteurs; la promotionde la paix et bien d’autres sous thèmes non moins importants.Les participants ont également eu le privilège d’échanger avec le Colonel-major MadySavadogo et monsieur Rigomba Passoua respectivement coordonnateur et expert duCentre sahélien d’analyse des menaces et d’alertes précoces (CSAMAP), sur les sous
- thèmes : « Médias et protection des renseignements au Burkina Faso » et « laproblématique de la communication de crise : aspects Théoriques ».De l’avis des participants, cette formation est la bienvenue et leur sera d’une grandeutilité dans leur milieu socio-professionnel. A l’évidence, tout journaliste selon l’un desparticipants, monsieur Daniel Ollo Palé, devrait aller à l’école de la communication decrise afin de mieux s’outiller et de faire face aux exigences de collecte, de traitement etde diffusion de l’information car la crise est une situation complexe qui sort parfois del’ordinaire et oblige le journaliste à adapter ses méthodes au contexte et à faire des choixresponsables. Pour le Pr Serge Théophile Balima, en période de crise, au risque de faire un hors sujet,il est absolument important de maitriser le contexte et de connaitre les acteurs enprésence pour mieux gérer la communication.C’est visiblement satisfait que les participants ont, à la fin de la formation, remercié leCNC G5 Sahel pour cette initiative et formulé des recommandations. Ils ont en effet,souhaité d’une part voir le CNC G5 Sahel multiplier ces formations à l’attention desjournalistes et communicateurs burkinabè et d’autre part, au vu de la nécessitéd’associer les différents acteurs dans la gestion de la communication de crise, lesparticipants souhaitent la mise en place d’un cadre formel de partage d’information entrele CNC G5 Sahel et eux, et dans la mesure du possible, l’institution de rencontrespériodiques avec les Forces de défense et de sécurité. Des recommandations qui feront l’objet d’une attention particulière, a rassuré leCoordonnateur, monsieur Kohoun.
- Service de la communication du ST/CNC G5 Sahel Burkina Faso