Le colloque régional sur la Radicalisation et l’Extrémisme Violent avait pour objectif de dégager les pistes pour l’élaboration d’une stratégie concertée de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme religieux au Sahel.
les participants sont venus de l’Algérie ; du Burkina Faso ; de la Cote d’Ivoire ; de la Guinée ; du Kenya ; du Mali ; de la Mauritanie ; du Niger ; du Nigeria ; du Sénégal ; et du Tchad. On notait également les représentants des équipes du Bureau du Représentant Spécial du Secrétaire Général des N U pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel(UNOWAS) de la mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) du Bureau de l’envoyé Spécial de l’U E pour le Sahel ; de la CEDEAO et de la Coopération Suisse.Ce large éventail de personnalités de divers horizons Ont échangé sur les causes de l’Extrémisme violent et l’instrumentalisation des religions, par les groupes terroristes et criminels. Le colloque a jeté les bases d’un partenariat entre l’UA ; le G5S ; et les Etats de la région, les autorités religieuses, ainsi que les représentants de la société civile et des communicateurs.
Cette rencontre devrait marquer le point de départ d’une série de colloques dans les pays du Sahel .Il a mis l’accent sur le risque et l’amalgame et les généralisations pouvant contribuer à la stigmatisation religieuse qui favorise les actions de recrutement des groupes terroristes et affecte les bonnes relations intercommunautaires.
Les organisateurs à savoir la MISAHEL le CAERT et le G5S ont salué les autorités maliennes pour Leur détermination à œuvrer pour l’élaboration d’une stratégie régionale concertée de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.
Les organisateurs ont fait plusieurs recommandations ; au plan institutionnel ils recommandent Le renforcement des capacités institutionnelles des Etats du Sahel pour favoriser l’émergence d’Etats forts ; respectueux des droits de l’Homme et de l’Etat de droit.
Ils ont recommande d’accélérer la mise en place en œuvre de programmes de reforme du système de sécurité notamment en prenant en compte la menace de la radicalisation et l’extrémisme violent.
Au plan de la société civile ; ils recommandent de développer une stratégie pour déconstruire ; le discours radical en mettant ; a profit ;les repentis et les victimes .
Au niveau de la coopération régionale et internationale ils recommandent ; le renforcement de la coopération régionale entre les pays africains à travers des plans d’actions concertés en matière de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.
D’autres recommandations importantes ont été formulées nous y reviendront.