L’ atelier est axé sur l’expérience de deradicalisation au Sahel et en Afrique. Il est organise par le Ministère Mauritanien des affaires islamiques et de l’enseignement originel ; du G5S et de la fondation Konrad Adenauer.
Il regroupe un, important nombre de pays qui sont, outre la Mauritanie, il YA le Mali, le Burkina, la Niger, le Tchad, la Cote d’ivoire, le Sénégal, le Nigéria et le Cameroun.
Il est important également, par la qualité des participants et la diversité de l’expertise. Ainsi, c’est l’occasion de partager des expériences en matière de politiques de déralicalisation. Mais, plus généralement, un moment d’information et de partage.
Le choix, de la capitale mauritanienne, n’est pas fortuit pour abriter cette rencontre. En effet l’expérience de la Mauritanie dans la lutte contre l’extrémisme violent et ses succès en la matière sont de plus en plus reconnus et mérite d’être vulgarisée au sein de l’espace du G5 Sahel et même au delà. Les efforts constants pour le refus d’amalgames entre islam et islamisme, entre extrémisme violent et islam constituent la réponse nécessaire, à ce discours pseudo –islamique, inconnu dans l’espace du G5 sahel qui, depuis des siècles pratique le rite malikite, qui est d’essence un islam du juste milieu, un islam la tolérance.
S’exprimant à l’ouverture de l’atelier, le ministre des affaires islamiques et de l’enseignement originel, M. Ahmed Ould Ehel Daoud a souligné que l’accroissement du phénomène de l’extrémisme violent oblige le groupe sous-régional d’unir les efforts et de coordonner les mécanismes de travail en vue d’élaborer une vision sécuritaire unifiée pour faire face à ce phénomène destructeur, qui est devenu une préoccupation majeure pour le monde entier.
Il a par la suite ajouté que la gravité de ce phénomène a conduit le Président de la République Islamique de la Mauritanie , Mohamed Ould abdel Aziz à mesurer le danger du terrorisme et à œuvrer pour que la Mauritanie soit complètement à l’abri des menaces des porteurs de l’idéologie extrémiste, précisant que son pays a adopté une approche sécuritaire efficace basée sur plusieurs dimensions, dont notamment le renforcement de l’arsenal sécuritaire, la protection des frontières, le dialogue et la concertation.
Le ministre a indiqué que cette approche a été couronnée de succès de telle sorte qu’elle est devenue un modèle à suivre tant au niveau régional qu’international.
Il a enfin expliqué que les résultats obtenus à travers le dialogue entre les érudits et les jeunes tentés intellectuellement par l’idéologie extrémiste illustrent la réussite de cette approche et l’efficacité de la voie prise par la Mauritanie pour éradiquer le terrorisme et disséminer une culture de citoyenneté
Pour sa part, le secrétaire permanent du G5 Sahel, M. Najim El Had Mohamed a souligné l’importance d’atelier et sa pertinence qui ne sont plus à démontrer, au vu de la brûlante actualité de cette thématique qui figure de nos jours au premier rang de toutes les préoccupations, a-t-il expliqué.
Il a enfin félicité et encouragé le Président de la République Islamique de Mauritanie et le gouvernement pour l’efficacité et la qualité des actions conduites en toute discrétion dans les domaines très sensibles de lutte contre le terrorisme, la radicalisation et l’extrémisme violent.
Le représentant de la fondation allemande Konrad Adenauer Stiftung, M. Tinko Weibezahl a souligné que sa fondation fournit un appui à plusieurs pays pour mettre en place la justice et la sécurité en encourageant le dialogue politique.
Les participants, à cet atelier, suivi, deux jours durant, des exposés sur la politique de la Mauritanie dans le domaine de lutte contre l’extrémisme; à savoir la gestion des mosquées et des mahadras, le Sahel: Histoire Mouvementée, cas du Niger, et l’expérience de la Mauritanie avec les prisonniers salafistes. La typologie des relais et des militants de Boko Haram au Cameroun et au Tchad ; Transfrontalité et diffusion du discours de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. Itinéraires socioéconomiques et socioculturels