Après une tournée dans les pays du G5S .Mr Thierno Amadou Hass Diallo vient de boucler sa tournée. Au menu de ces entretiens la Radicalisation et l’Extrémisme violent, plusieurs rencontres avec les autorites politiques, religieuses et coutumieres ont lieu .
Le Ministre malien s’est confié au Site . www.g5sahel.org
Question :Vous venez de faire le tour des pays du G5S. Avant tout Mr le Ministre deux colloques sur la Radicalisation et l’Extrémisme violent viennent d’avoir lieu à Bamako on a remarqué votre absence comment cela s’explique ?
Thierno Amadou Hass Diallo
On n’a pas reçu d’invitation c’est tout
Q /On fait un colloque sur la radicalisation, sans informer, les ministres en charge des cultes ?
R c’est ça le problème ; c’est le paradoxe et surtout nous assumons le leadership
Q quel constat faites vous aprés cette tournée, dans les différents pays du G5S
R C’est un constat d’espérance nous avons été écouté, il ya toute une fierté de la part de nos interlocuteurs du Monde religieux d’avoir en face d’eux ; un ministre en charge de la tutelle ; il ya un déficit communicationnel ; il y a un besoin de prendre en charge la chose religieuse. Il faudrait que les Etats du G5S sorte de cette laïcité que j’appelle béate négative pour être dans une laïcité positive qui est la résilience de l’Etat face à la chose religieuse mais qui n’est pas l’abandon de la chose religieuse par l’Etat , parce que aujourd’hui plus que jamais tant que nos Etats n’investissent pas le terrain du champ religieux il sera laisse à lui-même et s’il est laissé à lui-même c’est d’autres qui le prendront en charge et en ce moment nous ne pourrons pas l’aiguillonner dans le sens souhaité qui ; n’est pas une appropriation subjective ; mais le sens souhaité c’est le sens originel de la religion car l’ISLAM comme les autres religions ne prônent que l’amour , le pardon et l’entente. Donc bien vivre en commun. Il est bon que nos états puissent être là ; pour construire ; les mosquées pour former les Imams et prendre en charge certains aspects de la gestion de ces espaces ; afin que désormais on puisse avoir notre mot à dire. On ne peut pas utiliser ou s’approprier un champ pour sa fin sans pourtant être acteur de ce champ. Quelque part aussi il ya ce que les partenaires doivent comprendre .Aujourd’hui cette lutte contre le terrorisme, nous en sommes acteurs nous en sommes victimes mais en réalité quand vous regardez les causes profondes ça vient d’eux. Il faut qu’ils appuient nos Etats parce que nos Etats avaient des besoins fondamentaux prioritaires l’école ; la santé; l’éducation aujourd’hui on est obligé d’abandonner tout cela ; ou de réduire pour aller à la lutte contre le terrorisme et le radicalisme
Aujourd’hui ; il est bon que l’occident prenne toute sa responsabilité face à cette chose et qu’on sorte des questions qui semblent être aussi importantes pour eux mais qui ne sont pas urgentes L’urgence s’est de doter nos Etats, nos armées à faire face à des réalités. C’est d’appuyer nos Etats à s’approprier la chose cultuelle et qu’un message de paix et d’amour soit diffusé afin qu’on puisse atteindre le développement. On ne pas poser un acte de développement lorsque celui qui va construire la route craint d’être égorgé
Q Mr le ministre Il a été questions d’antennes
Partout ou nous avons été les ministres sont de bonne volonté ; ils sont disposes a sortir des arrêtes ou décisions pour la composition des antennes
On ne met pas en cause la volonté de mes homologues
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