FORCE CONJOINTE G5 SAHEL 

par Diagana Abdoulsalam

Des communicantset représentants des Forces armées du G5 Sahel des CNCs et des l au chevet de sa communication

Du 19 au 21 juin 2023, s’est tenu à Ouagadougou (Burkina Faso), un atelier sur la communication stratégique de la Force conjointe G5 Sahel. Organisé par le programme d’appui aux composantes légale et prévôtale de la Force conjointe en partenariat avec le secrétariat exécutif et le comité national de coordination des actions du G5 Sahel, l’atelier a réuni une vingtaine de communicants du G5 Sahel et des représentants des Forces armées nationales du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad .

Placé sous la présidence du ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, l’atelier a pour objectif de contribuer à travers une communication stratégique adaptée à une meilleure visibilité du G5 Sahel et de ses organes notamment la Force conjointe.

A l’ouverture des travaux, monsieur Issa Compaoré, conseiller technique du ministrede l’Economie, des finances et de la prospective, ministre de tutelle du G5 Sahela salué cette initiative dont l’enjeu est de « sortir des sentiers battus, pour amorcer avec la réforme de la Force conjointe, une nouvelle dynamique de la communication qui comble effectivement les attentes des populations sahéliennes. »

Les travaux  de l’atelier se sont déroulés essentiellement en plénière et en groupe. Les travaux en plénière ont consisté en des communications suivies d’échanges ayant porté  sur l’organisation et le fonctionnement du G5 Sahel; la stratégie de communication du G5 Sahel; les techniques de communication; la Force conjointe G5 Sahel dans ses évolutions récentes; la Radio jeunesse Sahel;et la cartographie des partenaires de la Force conjointe.

La communication de la Force conjointe étant au cœur de l’atelier, les participants se sont organisés en trois groupes pour porter la réflexion et faire des propositions en vue de sa dynamisation. Le moins que l’on puisse constater au niveau de cette communication,  c’estqu’elle est loin de satisfaire les attentes du public, des acteurs et des partenaires. D’où la necessité de reconsidérer la stratégie de communication actuelle de la Force conjointe G5 Sahelà travers un diagnostic et des propositions d’actions fondées sur les réponses aux interrogations suivantes : Sur quoi communiquer ? Comment communiquer ? Et quand communiquer. 

Les réponses à ces différentes questions formulées par les trois groupes ont fait l’objet d’échanges nourris et ont constitué les temps forts de cet atelier.Après 72h d’intenses travaux, les participants ont formulé des recommandations pertinentes dont la prise en charge par les acteurs et les partenaires va contribuer à ameliorer significativement la communication du G5 Sahel et de ses organes notamment la Force conjointe. Il s’agit de recommandations relatives entre autres : au renforcement des capacités techniques, humaines et financières des services de communications des différentes structures du G5 sahel et à l’harmonisation du dispositif de communication des  Comités nationaux de coordination (CNC) des actions du G5Sahel.

Selon la coordonnatrice du programme ACELP, madame Stéphanie Martin, l’organisation de cet atelier régional deuxième du genre après celui organisé à Bamako en 2022, traduit la volonté des partenaires de soutenir les efforts de la Force conjointe et des Etats membres du G5 Sahel. De son avis, en renforçant la visibilité des actions et des acquis de la Force conjointe, cela pourrait contribuer aurenforcement du partenariat avec les partenaires techniques et financiers et à changer la perception des populations sur le G5 Sahel.

Le coordonnateur,point focal, monsieur Éric Wilfrid Zouré en prononçant le discours de clôture de l’atelier a félicité les organisateurs et les  participants pour le travail abattu avant de les inviter à rester mobilisés, proactifs et engagés pour accompagner le G5 Sahel et ses organes, dans leur quête de visibilité et d’une communication efficace.

En rappel, le programme d’appui aux composantes légale et prévôtale (ACLEP) de la Force conjointe G5 Sahel vise à renforcer la judiciarisation du champ des opérations de la Force conjointe et à mieux faire fonctionner la justice militaire dans les pays membre du G5 Sahel. Il est financé par l’Union européenne et mis en Œuvre par Expertise France pour une période de 36 mois (septembre 2021 à août 2024).

Boris Edson YAMEOGO

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