Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, recommande une aide internationale accrue à la Force G5 Sahel, avant une visite du Conseil de sécurité dans la région.
.Les pays du G5S ont ayant décidé en juillet avec l’appui de la France de créer la Force G5 Sahel (5.000 hommes).Cette force
La Force G5 Sahel, a besion « de l’équipement important et des capacités restent non pourvues », souligne t-il. Il parle ainsi d’une compagnie mécanisée légère dans chacun des sept bataillons créés, de capacités d’observation et de reconnaissance avec des drones, d’équipements de protection comme des gilets pare-balles et casques, de spécialistes de déminage, de systèmes de vision nocturne, de moyens de transport aériens et routiers, et de capacités d’évacuation médicale.
Le budget de fonctionnement de la force G5 Sahel a été estimé à 423 millions d’euros, mais moins d’un tiers de cette somme, 108 millions d’euros, a été trouvé. Les cinq pays créateurs ont promis chacun 10 millions, l’Union européenne 50 millions et la France 8 millions.
Une conférence de donateurs est prévue le 16 décembre à Bruxelles, indique le patron de l’ONU, en estimant toutefois que « la première responsabilité pour la mobilisation des ressources et pour équiper la force conjointe revient aux membres du G5 Sahel ».
Concernant l’implication accrue de l’ONU, Antonio Guterres appelle à « un soutien fort du Conseil de sécurité, incluant un mandat robuste qui corresponde aux menaces sérieuses auxquelles fait face la Force conjointe ». Les Casques bleus de « la Minusma et la Force conjointe sont complémentaires », juge-t-il. Parmi les options possibles, le secrétaire général évoque la création d’un bureau de soutien de l’ONU au Sahel et un partage de moyens logistiques avec la Minusma.
Les représentants permanents du Conseil de sécurité sont attendus en fin de semaine au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso pour des exposés sur la situation sécuritaire régionale, la Minusma et la Force G5 Sahel.
Source: AFP