Le ministre français des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault est en visite en Algérie. Il a rencontré le président Bouteflika, le Premier ministre et son homologue algérien. Au programme des discussions : la sécurité dans la région et notamment en Libye, mais aussi la question du Sahara occidental.
Il faut agir vite pour empêcher le groupe Etat islamique de progresser en Libye, mais ni la France, ni l’Algérie, ne veulent d’intervention militaire. Surtout pas d’ingérence et pas d’opération semblable à celle de 2011. Jean-Marc Ayrault ne veut pas reproduire les mêmes erreurs. « 2011 a laissé des traces, rappelle-t-il. Nous voyons toutes les conséquences dramatiques, et malheureusement, les faits parlent. Il y a eu une intervention par des frappes aériennes, mais il n’y a pas eu de suites politiques, et on est [aujourd’hui] dans une situation de chaos. »
La priorité, selon Paris et Alger, c’est que le gouvernement d’union nationale puisse s’installer à Tripoli et assurer sa propre sécurité. Mais comme le processus n’avance pas assez vite, le ministre français des Affaires étrangères veut faire pression sur les différents camps politiques. « J’ai évoqué la question des sanctions. Elles sont nécessaires, nos partenaires algériens le pensent aussi, pour adresser, plus qu’un avertissement, une menace à ceux qui se mettent en travers du processus politique. Donc maintenant, il faut y aller. Il y a eu un accord de principe qui a été pris par l’Union européenne, mais il faut passer à l’acte », insiste le chef de la diplomatie française.
Cet accord de principe n’est pas encore appliqué, et l’idée de sanction divise en Europe. Ces mesures sont censées viser les présidents des deux parlements rivaux, de Tobrouk et de Tripoli, ainsi que le chef du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale.
Le statu quo sur le Sahara occidental
Autre dossier abordé : le Sahara occidental. Une région administrée par le Maroc qui la considère comme une partie de son territoire, mais où le mouvement Polisario réclame depuis des années un référendum d’autodétermination.
L’Algérie soutient cette demande. « Nous avions et nous avons toujours de bons espoirs que l’administration du président François Hollande va véritablement aider la région à régler cette question dans la satisfaction de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation, a déclaré Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères. Parce que pendant quarante ans, c’est l’un des désaccords principaux qu’il y a eu entre les politiques extérieures de l’Algérie et la politique extérieure de la France. Entre amis, nous devons nous parler franchement. Nous espérons que les Nations unies sauront mener ce débat et prendre les décisions qui s’imposent pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. »
Le ministre français des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault est en visite en Algérie. Il a rencontré le président Bouteflika, le Premier ministre et son homologue algérien. Au programme des discussions : la sécurité dans la région et notamment en Libye, mais aussi la question du Sahara occidental.
Il faut agir vite pour empêcher le groupe Etat islamique de progresser en Libye, mais ni la France, ni l’Algérie, ne veulent d’intervention militaire. Surtout pas d’ingérence et pas d’opération semblable à celle de 2011. Jean-Marc Ayrault ne veut pas reproduire les mêmes erreurs. « 2011 a laissé des traces, rappelle-t-il. Nous voyons toutes les conséquences dramatiques, et malheureusement, les faits parlent. Il y a eu une intervention par des frappes aériennes, mais il n’y a pas eu de suites politiques, et on est [aujourd’hui] dans une situation de chaos. »
La priorité, selon Paris et Alger, c’est que le gouvernement d’union nationale puisse s’installer à Tripoli et assurer sa propre sécurité. Mais comme le processus n’avance pas assez vite, le ministre français des Affaires étrangères veut faire pression sur les différents camps politiques. « J’ai évoqué la question des sanctions. Elles sont nécessaires, nos partenaires algériens le pensent aussi, pour adresser, plus qu’un avertissement, une menace à ceux qui se mettent en travers du processus politique. Donc maintenant, il faut y aller. Il y a eu un accord de principe qui a été pris par l’Union européenne, mais il faut passer à l’acte », insiste le chef de la diplomatie française.
Cet accord de principe n’est pas encore appliqué, et l’idée de sanction divise en Europe. Ces mesures sont censées viser les présidents des deux parlements rivaux, de Tobrouk et de Tripoli, ainsi que le chef du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale.
Le statu quo sur le Sahara occidental
Autre dossier abordé : le Sahara occidental. Une région administrée par le Maroc qui la considère comme une partie de son territoire, mais où le mouvement Polisario réclame depuis des années un référendum d’autodétermination.
L’Algérie soutient cette demande. « Nous avions et nous avons toujours de bons espoirs que l’administration du président François Hollande va véritablement aider la région à régler cette question dans la satisfaction de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation, a déclaré Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères. Parce que pendant quarante ans, c’est l’un des désaccords principaux qu’il y a eu entre les politiques extérieures de l’Algérie et la politique extérieure de la France. Entre amis, nous devons nous parler franchement. Nous espérons que les Nations unies sauront mener ce débat et prendre les décisions qui s’imposent pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. »
Le ministre français des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault est en visite en Algérie. Il a rencontré le président Bouteflika, le Premier ministre et son homologue algérien. Au programme des discussions : la sécurité dans la région et notamment en Libye, mais aussi la question du Sahara occidental.
Il faut agir vite pour empêcher le groupe Etat islamique de progresser en Libye, mais ni la France, ni l’Algérie, ne veulent d’intervention militaire. Surtout pas d’ingérence et pas d’opération semblable à celle de 2011. Jean-Marc Ayrault ne veut pas reproduire les mêmes erreurs. « 2011 a laissé des traces, rappelle-t-il. Nous voyons toutes les conséquences dramatiques, et malheureusement, les faits parlent. Il y a eu une intervention par des frappes aériennes, mais il n’y a pas eu de suites politiques, et on est [aujourd’hui] dans une situation de chaos. »
La priorité, selon Paris et Alger, c’est que le gouvernement d’union nationale puisse s’installer à Tripoli et assurer sa propre sécurité. Mais comme le processus n’avance pas assez vite, le ministre français des Affaires étrangères veut faire pression sur les différents camps politiques. « J’ai évoqué la question des sanctions. Elles sont nécessaires, nos partenaires algériens le pensent aussi, pour adresser, plus qu’un avertissement, une menace à ceux qui se mettent en travers du processus politique. Donc maintenant, il faut y aller. Il y a eu un accord de principe qui a été pris par l’Union européenne, mais il faut passer à l’acte », insiste le chef de la diplomatie française.
Cet accord de principe n’est pas encore appliqué, et l’idée de sanction divise en Europe. Ces mesures sont censées viser les présidents des deux parlements rivaux, de Tobrouk et de Tripoli, ainsi que le chef du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale.
Le statu quo sur le Sahara occidental
Autre dossier abordé : le Sahara occidental. Une région administrée par le Maroc qui la considère comme une partie de son territoire, mais où le mouvement Polisario réclame depuis des années un référendum d’autodétermination.
L’Algérie soutient cette demande. « Nous avions et nous avons toujours de bons espoirs que l’administration du président François Hollande va véritablement aider la région à régler cette question dans la satisfaction de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation, a déclaré Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères. Parce que pendant quarante ans, c’est l’un des désaccords principaux qu’il y a eu entre les politiques extérieures de l’Algérie et la politique extérieure de la France. Entre amis, nous devons nous parler franchement. Nous espérons que les Nations unies sauront mener ce débat et prendre les décisions qui s’imposent pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. »
Le ministre français des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault est en visite en Algérie. Il a rencontré le président Bouteflika, le Premier ministre et son homologue algérien. Au programme des discussions : la sécurité dans la région et notamment en Libye, mais aussi la question du Sahara occidental.
Il faut agir vite pour empêcher le groupe Etat islamique de progresser en Libye, mais ni la France, ni l’Algérie, ne veulent d’intervention militaire. Surtout pas d’ingérence et pas d’opération semblable à celle de 2011. Jean-Marc Ayrault ne veut pas reproduire les mêmes erreurs. « 2011 a laissé des traces, rappelle-t-il. Nous voyons toutes les conséquences dramatiques, et malheureusement, les faits parlent. Il y a eu une intervention par des frappes aériennes, mais il n’y a pas eu de suites politiques, et on est [aujourd’hui] dans une situation de chaos. »
La priorité, selon Paris et Alger, c’est que le gouvernement d’union nationale puisse s’installer à Tripoli et assurer sa propre sécurité. Mais comme le processus n’avance pas assez vite, le ministre français des Affaires étrangères veut faire pression sur les différents camps politiques. « J’ai évoqué la question des sanctions. Elles sont nécessaires, nos partenaires algériens le pensent aussi, pour adresser, plus qu’un avertissement, une menace à ceux qui se mettent en travers du processus politique. Donc maintenant, il faut y aller. Il y a eu un accord de principe qui a été pris par l’Union européenne, mais il faut passer à l’acte », insiste le chef de la diplomatie française.
Cet accord de principe n’est pas encore appliqué, et l’idée de sanction divise en Europe. Ces mesures sont censées viser les présidents des deux parlements rivaux, de Tobrouk et de Tripoli, ainsi que le chef du gouvernement de Tripoli, non reconnu par la communauté internationale.
Le statu quo sur le Sahara occidental
Autre dossier abordé : le Sahara occidental. Une région administrée par le Maroc qui la considère comme une partie de son territoire, mais où le mouvement Polisario réclame depuis des années un référendum d’autodétermination.
L’Algérie soutient cette demande. « Nous avions et nous avons toujours de bons espoirs que l’administration du président François Hollande va véritablement aider la région à régler cette question dans la satisfaction de la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation, a déclaré Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères. Parce que pendant quarante ans, c’est l’un des désaccords principaux qu’il y a eu entre les politiques extérieures de l’Algérie et la politique extérieure de la France. Entre amis, nous devons nous parler franchement. Nous espérons que les Nations unies sauront mener ce débat et prendre les décisions qui s’imposent pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. »source RFI