Le pétro-gazier américain Kosmos Energy a annoncé hier le succès du forage de son puits d’appréciation Ahmeyim-2, situé au large des côtes mauritaniennes, à environ 5 kilomètres au nord-ouest, et 200 mètres en aval-pendage du puits Tortue-1.
Le puits a été foré à une profondeur de 5200 mètres. Comme prévu, dans le Cénomanien inférieur et dans l’Albien, il a pénétré les contacts gaz-eau, suggérés par la sismique. Les compteurs y ont atteint 78 mètres net de gaz dans les deux réservoirs dont 46 mètres dans le Cénomanien inférieur et 32 mètres de l’Albien sous-jacent. Ce qui démontre de la continuité du réservoir, signe d’une bonne accumulation de gaz naturel.
Il faut souligner que ces résultats ont permis de définir la limite du champ et l’extension de la zone de champ de production d’environ 50 à 90 km². En outre, Ahmeyim-2 démontre la communication de la pression statique entre Tortue-1 et Guembeul-1.
Avec les estimations obtenues suite au forage, l’estimation générale des ressources pour le Grand Complexe Tortue a augmenté, de 17 à 20 Tcf, selon Petroleum Africa.« Ahmeyim-2 est notre quatrième puits d’exploration et d’évaluation réussi, confirmant notre taux de succès de 100% dans le système pétrolier crétacé hors-bord au large des côtes de la Mauritanie et du Sénégal. Cela démontre, là encore, que Kosmos a ouvert un domaine d’hydrocarbures de classe mondiale. Avec ce puits, nous faisons la preuve d’une ressource suffisante de gaz pour soutenir un projet de gaz naturel liquéfié à l’échelle mondiale » , a déclaré Andrew G. Inglis, PDG de Kosmos, selon des propos rapportés par Mauri Web.
Déjà le 27 Janvier dernier, Kosmos avait annoncé une découverte de gaz au large des côtes de Saint-Louis sur la réserve Guembeul-1, située à 5 km au sud de la zone où a été effectuée la découverte gazière du Tortue-1, en novembre 2015. A l’époque, la compagnie, se basant sur les dernières estimations de la réserve de Tortue-1 (environ 17 Tcf), avait déclaré que Guembeul-1 était tout aussi prometteur.
Kosmos Energy, côtée à New-York, est très présente dans la zone et dans d’autres pays africains comme le Ghana et le Kenya.
Source Agence Ecofin