L’Afrique sub-saharienne continue d’être durement frappée par la chute des cours des matières premières et devrait connaître cette année une croissance deux fois plus faible que pendant les années 2000, a indiqué la Banque mondiale lundi.
L’activité économique dans la région devrait progresser de 3,3% en 2016, en légère amélioration par rapport à 2015 (3,0%) mais en très net ralentissement par rapport aux 6,8% de croissance enregistrés en moyenne entre 2003 et 2008, a indiqué l’institution.
« Le plongeon des matières premières, et notamment du pétrole (…), et une faible croissance mondiale, spécialement dans les marchés émergents, expliquent cette performance morose », indique la BM dans son communiqué.
En 2015, la croissance au Nigeria, premier producteur d’or noir sur le continent, a ainsi été amputée de moitié en 2015 sur un an (2,8%). Autre pays exportateur de pétrole, l’Angola a, lui, dû demander l’aide financière du FMI pour pallier la chute de ses recettes.
La situation dans certains pays a été aggravée par des pénuries d’électricité, l’incertitude