Dans le cadre de son programme d’activités relatives aux défis sécuritaires de l’heure (terrorisme, migration clandestine, criminalité transfrontalière…), le Secrétariat permanent du G5 Sahel en collaboration avec la cellule contre la radicalisation a organisé une rencontre axée sur « l’approche mauritanienne en matière de dialogue avec les terroristes ».
Ce moment de donner et de recevoir a permis aux chercheurs et juristes mauritaniens de partager notamment l’expérience mauritanienne en matière de dialogue entre les détenus à savoir ceux qui sont auteurs d’actes terroristes et les autorités mauritaniennes représentées par les érudits musulmans et les imams.
Le sujet abordé a suscité un grand intérêt compte tenu de la situation que vit actuellement le monde sur le plan sécuritaire. D’emblée l’accent a été mis sur l’environnement géographique de la Mauritanie . Il ressort que ce dialogue a fait ressortir que plusieurs détenus ne sont pas salafistes qu’ils sont très jeunes ; Ils viennent pratiquement de toutes les catégories sociales.
Le dialogue a aussi permis de mettre en exergue les conditions de djihad il ne doit pas être pratiqué dans un pays musulman et même ailleurs ; son application obéit à des conditions très strictes.
Les représentants des ambassades des Etats-Unis, de France et d’Espagne et des personnalités de la société civile et indépendante ont marqué de leur présence et de leur contribution à ce moment de partage
En effet l’expérience mauritanienne en matière de dialogue peut être partagée avec les autres pays sahéliens confrontés au même défi en matière de lutte contre la radicalisation
Une grande proportion de ceux qui ont pris part au dialogue se sont reconvertis dans d’autres activités socio-économiques d’autres ont mis en place des ONG où ils ont tentés une reconversion politique. Cependant quelques uns se sont radicalisés d’avantages et ont même regagnés les groupes terroristes au Mali. Après le repentir et le pardon, les détenus ont réussi une somme forfaitaire pour reconstruire leur vie.
Cela dit une précision ceux qui ont commis des crimes de sang ne sont pas concernés par cette approche.