La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg) et la coalition de groupes armés progouvernementaux maliens baptisée « la Plateforme » ont appelé lundi à Alger à « accélérer la mise en place d’une autorité de transition » dans le nord du Mali.
Le représentant de la CMA, Mohamed Maouloud Ould Ramadane, cité par l’agence officielle APS, a souligné « la nécessité d’accélérer la mise en place d’une autorité de transition », qui constitue l’un des points de l’accord de paix et de réconciliation signé en 2015 par le camp gouvernemental et les ex-rébellion du nord du Mali pour mettre fin au conflit dans ce pays.
L’objectif de la rencontre à Alger, à laquelle a assisté le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, était de « débattre des principales causes entravant l’application des points essentiels de l’accord de paix et de réconciliation », selon Mohamed Maouloud Ould Ramadane.
Le représentant de la CMA a appelé « la communauté internationale et la médiation internationale conduite par l’Algérie à consentir davantage d’efforts pour sauver l’accord », déplorant « qu’aucun des points inclus dans cet accord n’ait été appliqué », un an environ après sa signature.
Un Comité de suivi de l’accord de paix et de réconciliation, dirigé par l’Algérie, avait été mis en place en juin 2015 afin de superviser la mise en application de l’accord de paix.
En mars à Bamako, à l’issue de la 7e session de ce Comité de suivi, les signataires de l’accord avaient fait état d' »avancées significatives » concernant la mise en place d’administrations transitoires dans le nord du Mali, qui devaient en principe être instituées dans les trois mois suivant la signature de l’accord.
Source: AFP