La question de la sécurité en général et du terrorisme en particulier a été abordé tant au niveau de la Cédéao que de l’Uemoa. Et il en est ressorti qu’une mutualisation des moyens est indispensable au niveau des renseignements et de l’entraide entre les pays.
Le président Kaboré a aussi indiqué que des engagements ont été pris par les différents chefs d’Etats en ce qui concerne les contrôles aux frontières et des documents de sécurisations fiables tels que les pièces d’identités et les passeports.
Le Burkina Faso, touché actuellement par des actes terroristes, a, au cours de ces réunions, demandé à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) de redéployer un de nos contingents vers la frontière avec le Mali.
« Comme vous le savez, nous avons engagé cette discussion avec le représentant de l’ONU à Dakar mais également avec le président malien, Ibrahim Boubacar Keita. Nous sommes d’accord que ces dispositions vont être prises pour que nous puissions sécuriser beaucoup plus notre frontière du nord», a précisé le président Roch Marc Christian Kaboré.
Il a également confié que leurs discussions ont porté sur un probable relèvement du mandat de la Minusma pour qu’elle ne soit pas forcément une force de maintien de la paix mais une force capable de riposter en cas d’attaque afin de permettre une lutte conséquente contre le terrorisme