La sécurité du Sahel et la lutte contre le terrorisme concernent toute la communauté internationale

par g5sahelnow

21La communauté internationale se concerte le 23 Février sur le  Sahel à Bruxelles .En effet , l’Union européenne, les Nations Unies et l’Union Africaine se félicitent déjà  de l’engagement international renouvelé en faveur des États membres du G5 Sahel qui restent confrontés à plusieurs défis en particulier des actes terroristes récurrents.

La conférence, du 23 Fevrier  s’inscrit dans la continuité des événements de haut niveau qui se sont tenus ces dernières semaines et notamment le Sommet du G5 Sahel le 6 février 2018 tenu à Niamey, a permis de concentrer le soutien de la communauté internationale autour des trois axes suivants :

  Un appui renouvelé aux efforts politiques déployés par les pays du G5 afin de réunir les conditions d’une stabilité durable de la région.       La Force Conjointe du G5 Sahel a fait l’objet d’engagements particulièrement notables. Les premières opérations menées au cours de ces derniers mois résultent de la détermination des pays du G5 Sahel à traiter directement les défis de la région

Réunis à Munich, en Allemagne, pour la conférence sur la sécurité, les responsables africains ont évoqué la mise en place de cette force conjointe pour le G5 Sahel.

Ils  ont voulu faire passer un message : la sécurité du Sahel et la lutte contre le terrorisme ne concernent pas cette seule région mais l’ensemble de la communauté internationale.

Le 23 février prochain, lors de la rencontre de Bruxelles, des fonds supplémentaires doivent par ailleurs être trouvés pour achever le financement de la Force Conjointe du G5Sahel

« Le travail que nous allons faire le 23 février à Bruxelles est de pouvoir mobiliser les ressources pour les forces du G5 Sahel et commencer à discuter des questions de projets d’investissement à mener aussi bien sur les infrastructures, sur le développement du capital humain, sur la consolidation des infrastructures socio-économiques et le développement de l’agriculture et de l’élevage », explique Roch Marc Christian Kaboré.

Le président du Burkina Faso comme le ministre des Affaires étrangères malien Tiéman Hubert Coulibaly ont souligné que la lutte contre le terrorisme devait aller de pair avec le développement de la région. La confiance de la population constitue en effet une garantie pour favoriser le succès d’opérations militaires.

Le président de l’Union africaine (UA), Paul Kagame, a tenu à insister sur l’importance de la coordination entre les participants d’une force conjointe comme entre celle-ci et les autres troupes présentes dans la région.

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