Dorénavant, c’est le colonel major Oumarou Sadou (il est désormais Général de brigade à compter du 1er janvier 2017, selon un décret rendu public dans la soirée du mercredi 4 janvier2017), qui perche au sommet des Forces armées nationale du Burkina Faso en qualité de Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), en remplacement du général de Brigade Pingrénoma Zagré. Lors de la passation de service.
Dans son adresse, le Général de Brigade Oumarou Sadou affirme avoir « la pleine conscience que cette nomination se présente comme un énorme défi ». Et ce défi se décline au regard des obligations et des attentes des résultats en matière de sécurité et « des impératifs de reprises en main, de restauration du commandement militaire et de l’amélioration de l’image de marque des forces armées ».
.x chefs d’armées, il invite à une implication sans réserve dans la volonté d’une reprise en main de l’ armée, à être les artisans d’une véritable réconciliation et de la cohésion dans nos forces armées ».
Oumarou Sadou a décliné les priorités sur lesquelles il compte axer son travail. La restauration de l’autorité du commandement dans toute sa dimension a été la toute première à être énoncée. Tour à tour, il a évoqué « le renforcement et la consolidation du dispositif au Nord » et la protection et la mise en confiance de la population locale.
Aussi, le nouveau patron de l’armée burkinabè cite la saisie de « toute opportunité pour frapper l’ ennemi à chaque fois que la situation l’impose », le management des ressources humaines et matérielles et la parfaite maitrise des ressources existantes, sans oublier, l’instruction et l’entrainement du personnel.
le général de Brigade Pingrénoma Zagré, après deux ans de service tout comme le nouveau, a salué la mémoire des soldats tombés « au cours des missions opérationnelles ».
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