Paris est au centre du, monde plus d’une centaine de chefs d’état et de gouvernement sont en conclave dans la capitale française pour trouver des solutions idoines à la problématique du changement climatique. L’impact du phénomène est plus que visible dans notre continent. Le sahel paye un lourd tribut au changement. La situation de pauvreté et d’insécurité annihilent tous les efforts de développement entrepris. Le terrorisme et tous corolaires trouvent quelques-unes de leurs causes dans le dérèglement climatique.
L’urgence que représente le réchauffement climatique semble désormais faire l’unanimité. Avec, une fois n’est pas coutume, l’Afrique comme une des solutions à ce défi planétaire. Principale victime de ce dérèglement, elle n’émet pourtant que 4,55% des gaz à effet de serre dans le monde.
Ce qui se passe en France conditionne l’avenir du monde. En effet le sahel est l’une des plus grandes victimes de la hausse de la température comme le souligne un chercheur nigérien <<Avec le changement climatique, on observe une recrudescence des phénomènes extrêmes en termes de pluviométrie, de hausse de température et de poche de sécheresse. Ainsi par conséquent, [il y a] une baisse des rendements. Avant, au niveau du mil, la production tournait autour de 400 kilos à l’hectare mais aujourd’hui, le paysan qui fait 200 kilos à l’hectare est content. >> Au Niger, les expériences de sécheresse de 1974, 1984 et 2004 ont créé une psychose. On s’attend tous les 10 ans à une épreuve de sécheresse. C’est d’ailleurs le même cas dans tous les pays sahéliens .Dans la région de Bamako au Mali, les maraîchers ont trouvé de nouvelles techniques pour conserver de la fraicheur pour leurs plants cela consiste à les couvrir de feuillages. Au Burkina Faso à certains endroits on retient les terres arables avec de barrages de pierres. En Mauritanie c’est aussi la pratique de l’irrigation goutte à goutte qui permet la mise en valeur de certaines terres de culture. Le lac Tchad est véritablement l’image du dérèglement climatique, ce cours d’eau est en phase avancée d’ensablement.
Conséquence les hommes ont quitté leur environnement naturel, le bétail est décimé, les terres arables sont balayées et la production est insignifiante. La désolation s’installe. La solution est malheureusement l’exode rural. Les villes sont surpeuplées, le grand banditisme trouve un terreau fertile pour prospérer.
Plus que le grand banditisme présentement c’est le terrorisme qui s’installe. Les hommes sont sauvagement éliminés, les villages entiers brulés, les jeunes filles enlevées réduites en esclaves sexuelles. Toutes ces pratiques inqualifiables se passent en grande partie en Afrique notamment au sahel ou chez ses voisins.
Face à ce défi des temps modernes, la rencontre de Paris est attendue pour jeter les bases d’un accord à même de sauver la planète terre.
Le sahel en se dotant d’une organisation. Comme le G5 sahel qui, a entre autre sur son agenda les problèmes d’environnement, attend de la COP21 des décisions fortes pour changer l’avenir.