Le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a ouvert le deuxième sommet ordinaire des pays du G5 Sahel le 20 novembre 2015 à N’Djamena au Tchad. Ce sommet a été marqué par le passage de témoin entre les présidents mauritanien et tchadien. Ouvrant la rencontre, le Chef de l’état mauritanien a surtout mis l’accent sur les similitudes entre les cinq pays qui composent le groupe : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Mohamed Ould Abdel Aziz a exhorté les pays du G5 Sahel à plus de dépassement pour le développement, condition principale de la sécurité. Cela dit, les besoins sont très nombreux :
le Sahel peut compter sur ses partenaires. Ils se sont mobilisés. Les partenaires bilatéraux- parmi lesquels la France, l’Espagne, les États-Unis, l’Italie, les Pays Bas, le Danemark, le Japon- ont souligné toute leur détermination à assister le G5 Sahel dans son combat contre la barbarie, l’intolérance et la radicalisation, un combat de toute la communauté internationale.
Cette communauté a été fortement présente à N’Djamena avec entre autres les Nations unies, l’Union européenne, la Banque arabe pour le développement en Afrique, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement. Ces diverses institutions ont non seulement salué la création du G5 Sahel mais ont également confirmé leur intention de soutenir la jeune organisation en s’engageant dans des réalisations concrètes. L’attaque perpétrée à Bamako le jour même de la Conférence des Chefs d’état a conforté les partenaires à plus de solidarité et de soutien envers le Sahel.
Désormais, il appartient au président tchadien de poursuivre le travail entamé par le Chef de l’état mauritanien. Le président Idriss Deby Itno s’est engagé à ne rien ménager pour atteindre les objectifs assignés au G5 Sahel : la paix et le développement.
Le président tchadien l’a dit : « nous avons fait le serment de faire réussir le G5 Sahel ». Il s’est engagé à consolider les acquis en matière de défense et de sécurité mais aussi de développement à l’endroit principalement des jeunes et des femmes, dans un espace sahélien progressivement sécurisé. Idriss Deby Itno a souligné la nécessité de mettre tout en œuvre
pour arriver à maîtriser les flux qui servent à financer la radicalisation des sectes. Rappelons que le mandat de président en exercice du G5 Sahel passe d’un an à deux ans.