Les actes de terreur ne doivent point faire baisser les bras au peuple burkinabé

par g5sahelnow

© Assemblée Nationale par Paulin Piga  Salif Diallo, président de l`Assemblée nationaleLe président de l’Assemblée nationale, Salif  Diallo, a reçu du chef de l’Etat un message lu devant les députés  et faisant le point des récents actes terroristes perpétrés sur l’avenue Kwame-Nkrumah de Ouagadougou le 15 janvier 2016

, contre un poste de gendarmerie à Tin-Akoff le même jour ainsi que de l’enlèvement d’un couple d’Australiens résidant à Djibo dans la nuit du 15 au 16 janvier. Ces actes de terreur, à écouter le président de l’Assemblée, ne doivent point faire baisser les bras au peuple burkinabè.

L’objectif de la session  à l’Assemblée nationale,  était d’imprégner les députés du bilan des deux jours de terreur au Burkina Faso. Ce qui fut fait à travers une déclaration envoyée au président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Quatre points essentiels ont constitué la charpente de cette importante déclaration : les deux attaques (sur l’avenue Kwame-Nkrumah et contre le poste de gendarmerie de Tin-Akoff), l’enlèvement d’un couple australien à Djibo, le bilan de ces attaques et les mesures prises depuis lors. Pour le bilan, l’on apprendra que l’attentat contre le poste de gendarmerie dans l’extrême nord du pays a fait deux morts (un gendarme et un civil).

Quant à l’enlèvement du couple Eliot, il est ressorti que, jusque-là, il n’y a pas de précision sur ses auteurs. Le bilan humain de l’attaque du Splendid hotel et du café-restaurant dans la nuit du 15 janvier à Ouagadougou fait encore plus frémir, et de très loin : 29 tués, à savoir 1 Américain, 9 Burkinabè, 4 Canadiens, 2 Français, 1 Libyen, 1 Néerlandais, 1 Portugais, 1 Suisse, 1 Ukrainien et 5 autres victimes de nationalité encore inconnue ainsi que 71 blessés. La petite bonne nouvelle, c’est la libération des 176 otages.

La missive présidentielle abordera également les mesures prises pour répliquer à l’acte terroriste sur Kwame Nkrumah avec la mise sur pied d’une cellule de crise et d’un commandement opérationnel avant l’assaut, qui a démarré à 1h15. Concernant les enquêtes, qui se poursuivent, l’on apprendra que les services techniques burkinabè sont appuyés par une cellule française et cinq membres du FBI (la police fédérale américaine). En attendant, les initiatives gouvernementales suivantes sont au programme et pourraient servir de bouclier pour parer à pareils drames : réactivation du Conseil de défense et de sécurité nationale et de l’Agence nationale de sécurité, visites des hôtels, rencontres avec les hôteliers, les diplomates, les blessés et les représentants des victimes, sorties à Djibo et à Tin-Akoff, maintien du couvre-feu, renforcement du contrôle sur tout le territoire, remise en route du contrôle des véhicules aux vitres teintées.

 

 

 

Source: aouaga.com

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