L’atelier du Niamey, organisé par le Programme Conjoint Sahel en réponse à la COVID19 aux conflits et aux changements climatiques (SD3C ), s’est tenu du 20 au 22 juillet 2022 . On notait la présence de tous les pays liés à ce programme, ainsi que les partenaires.
Au lancement des travaux, le Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture du Niger a souligné que l’atelier devrait permettre d’adopter une approche d’identification des investissements lies aux infrastructures et équipements marchands ainsi que les localités devant les abriter et aussi l’élaboration du Plan d’action de la gestion des savoirs et de la communication.
Le représentant du Secrétariat exécutif du G5 Sahel a d’emblée planté le décor en mettant l’accent sur les infrastructures qui devraient être réalisées dans le cadre du programme. Il s’agit de 43 infrastructures de marché, 32 plateformes locales de gestion des infrastructures de marché, de 43 espaces communautaires mis en place ou renforcés pour la médiation entre agriculteurs et éleveurs.
Pendant trois jours, les représentants pays et ceux des organisations ont travaillé d’arrache-pied, tant en plénière qu’en groupes, pour déterminer la stratégie de ciblage des infrastructures et équipements marchands. Dans le cadre de la mise en œuvre de sa composante 2 sur l’intégration économique, cet atelier régional a contribué au renforcement des marchés transfrontaliers pour une intégration économique des pays membres du G5 Sahel et du Sénégal en mettant l’accent sur l’infrastructure communautaire. De manière spécifique, les participants ont adopté une approche d’identification des investissements liés aux infrastructures et équipements marchands. Ce travail de groupes a permis de ressortir des similitudes entre pays et de permettre de répertorier des infrastructures et équipements communs. Cette option a l’avantage de ne pas disperser les moyens de rendre efficace l’ensemble des infrastructures.
La restitution du travail de groupes en session plénière a et été l’occasion d’harmoniser les positions, et aussi de mettre l’accent sur les questions de sécurité, notamment dans les zones transfrontalières lesquelles questions constituent naturellement un handicap extrêmement lourd tant pour la réalisation, pour l’implantation que pour la pérennisation des infrastructures et équipements marchands. Les participants à l’atelier de Niamey ont recommandé dans le cadre des infrastructures, d’approfondir les échanges et les expériences pour éviter la mise en place des éléphants blancs source de perte des moyens et des ressources.
Depuis le lancement du projet, plusieurs actions sont menées tant au niveau pays qu’au niveau régional pour rendre visible ces actions pour les bénéficiaires, la société civile, les gouvernants et les différents partenaires. Il était urgent de mettre sur pied un Plan d’action de la gestion des savoirs et de la communication. La rencontre de Niamey a ainsi contribué l’élaboration d’un plan d’action de la communication par les acteurs de la mise en œuvre du SD3C et des autres parties prenantes (FIDA, PAM, FAO,OPR ).
Cela dit, les pratiques et expériences de communication des différents projets et partenaires ont été passées en revue ainsi que les méthodes, outils, canaux et) supports couramment utilisés et qui tiennent compte des cibles (institutionnelle et bénéficiaires) notamment paysans.
Pour une plus grande action de visibilité et de lisibilité, les responsables de la gestion de savoir et de communication ont recommandé l’organisation d’un forum de la gestion des savoirs et de la communication les 18, 19, et 20 décembre 2022 à Ndjamena . En effet, la date du 19 décembre coïncide avec l’anniversaire de la signature de la Convention de création du G5 Sahel. Le forum sera mis à profit pour faire un focus sur le G5 Sahel, notamment dans le domaine technique, celui des projets et programmes.