Près de trente islamistes mauritaniens emprisonnés à Nouakchott, en grève de la faim depuis plus de deux mois, ont cessé leur mouvement après un accord avec les autorités portant sur la satisfaction d’une partie de leurs doléances, a appris l’AFP de source judiciaire.
Les prisonniers, qui se disaient victimes d’une « punition collective » après l’évasion le 31 décembre d’un djihadiste condamné à mort, étaient entrés en grève de la faim pour obtenir une « amélioration » de leurs conditions carcérales.
Ils ont notamment réclamé la reprise « des visites de (leurs) parents, sans entraves, la facilitation des procédures » pour ces visites et « la présence permanente d’un médecin », en plus de « la fourniture de médicaments » prescrits aux malades parmi eux.
Selon cette source qui n’a pas fourni de détail, sur presque toutes ces revendications, des « solutions ont été trouvées sur la base des exigences de sécurité rendues nécessaires » après l’évasion du djihadiste Saleck Ould Cheikh, arrêté en Guinée le 19 janvier et reconduit dans son pays le lendemain.
Selon des informations de presse, l’un des prisonniers, El-Weli Ould Ely, a néanmoins refusé de cesser sa grève de la faim, en dépit de sa situation de santé jugée « très grave », minimisant l’intérêt des solutions obtenues par les grévistes.
Source : AFP