Le Burkina Faso se classe parmi les réussites du continent africain en matière de liberté de presse. Dans le dernier classement de Reporter sans frontière (RSF) paru ce mercredi 20 avril 2016, le Burkina Faso se classe 42è au plan mondial. Le pays progresse ainsi de quatre places avec un score global de +1,13 cas en 2016.
Malgré la fermeture de certains médias, des radios saccagées, des motos de journalistes incendiées lors de la tentative de coup d’Etat de l’ex Régiment se sécurité présidentiel de septembre 2015, RSF estime que «le Burkina est un rare exemple de pluralisme en Afrique».
Pour Reporter sans frontière, «le récent coup d’Etat militaire n’a pas donné lieu à des atteintes majeures à la liberté d’information au pays des hommes intègres». Quatrième au plan africain derrière la Namibie, le Ghana et l’Afrique du Sud, le Burkina Faso ne cesse donc de progresser dans le classement de RSF au cours de ces dernières années.
Une loi sur la dépénalisation des délits de presse a même été votée le 4 septembre 2015 par les députés du Conseil national de Transition (CNT) en lieu et place de l’ancien code de l’information de 1993 qui condamnait le journaliste à la peine de prison plus une amende n’excédant pas un million.
La nouvelle loi fixe de 1 à 5 millions FCFA, les amendes à payer en cas de délits d’outrage, d’injure et de diffamation. Le Burkina Faso est donc «l’un des plus dynamiques d’Afrique en matière de pluralisme qu’il s’agisse de la presse écrite ou audiovisuelle», estime RSF
Source: Fasozine