Le Collège Sahélien de Sécurité a formé, du 11 au 21 février 2019, à N’djamena au Tchad, 25 cadres de police, de gendarmerie et de douane des pays du G5 Sahel aux techniques de renseignement.
Ces cadres de la force publique, en particulier ceux qui animent les PCMS(Plateforme de coopération en Matière de Sécurité),sont unitiés à surmonter les situations qu’ils peuvent rencontrer dans l’exercice de leurs fonctions, à maitriser le processus global du renseignement, à fournir un état de la menace terroriste dans la région du G5 Sahel(Burkina Faso, Niger ,Mauritanie et Tchad). Ils ont ainsi appris des méthodes, outils et techniques communément applicables, dans une dynamique d’échange et d’interopérabilité, pour l’amélioration de la qualité du renseignement, de son recueil, son exploitation et sa diffusion
Les stagiaires ont acquis, sur la base d’éléments existants sur le terrain, de connaissances sur la méthodologie et les enjeux du renseignement au Sahel, le groupes terroristes, depuis la naissance au fonctionnement, leur, mode opératoire, leur financement et communication, le phénomène de la radicalisation, la coopération internationale et interservices en matière de renseignement, etc. le coordonnateur national du G5 Sahel au Tchad, M Enock Djondang Tchaknoné, plaide pour la formation rapide des PCMS par les pays membres pour les intégrer dans l’organigramme des ministères en charge de la sécurité, avec tout l’engagement budgétaire de l’Etat et la valorisation du statut des agents qui y sont affectés ( avec toute l’importance du rôle que ces outils vont jouer dans l’architecture de sécurité mise en place par le G5 Sahel, les PCMS ne peuvent pas fonctionner come des instruments informels . il ya donc urgence que leur formalisation se fasse assez rapidement, je voudrais également faire ce plaidoyer que le brigades de criminalité des pays soient mises aux normes parce qu’aujourd’hui, la cybercriminalité fait pari de cette guerre sans visage qui affecte profondément les Etats dans leurs points les plus sensibles. Il faudrait que ces instruments au sein de nos structures de sécurités soient renforcés en technologies et formations, exhorte le coordonnateur national du G5 Sahel au Tchad, M Enock Djondang Tchaknoné.
Mais déjà, l’engagement des autorités tchadiennes d’accueillir l’académie régionale de police du G5 Sahel, qui a vocation à placer au cœur de la sécurité de l’espace Sahélien le lien entre les forces de sécurité et les populations est salué.
Le CSS, relié directement, au Secrétariat Permanent du G5 Sahel, à Nouakchott, doit constituer un réseau d’acteurs de la sécurité (agents des forces de l’ordre, magistrats, auxiliaires de justice, membres de la société civile, dignitaire religieux etc.) et assurer une part de la formation continue des cadres des forces de sécurité intérieure. Les formations de CSS sont dispensées dans quatre grands domaines d’activité, confiés chacun à u pays membre. Ainsi, le pôle de formation (Renseignement) est au Tchad, celui de sécurité des frontières, au Niger, le pole police judiciaire, au Burkina Faso, et celui de l’ingénierie de formation en Mauritanie. Depuis qu’il a repris ses activités en mai 2017, le CSS a déjà formé 508 cadres des pays membres du G5 Sahel.
Source: Tchadinfos