Les forces françaises de l’opération Barkhane ont lancé de nouvelles missions dans le nord du Mali, dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 juin. Objectifs : lutter contre le trafic de drogue, d’armes et contre les terroristes.
L’opération en cours dans le nord du Mali est menée non seulement contre les terroristes, mais également contre les trafiquants d’armes et de drogues. Les militaires français de l’opération Barkhane qui sont sur le terrain ont été aperçus dans deux régions : celles de Gao et de Kidal au nord-est du pays.
Selon une source militaire étrangère contactée par RFI, de précieux renseignements ont été obtenus avant que les militaires français n’entrent en action. Du matériel militaire – notamment des véhicules équipés d’armes – a été saisi, et au moins quatre suspects ont déjà été arrêtés. Ils font partie des groupes armés qui sont officiellement dans le processus de paix.
« La réalité est que le jour, certains hommes armés sont officiellement dans l’application de l’accord d’Alger et une fois la nuit tombée, ils deviennent trafiquant de drogue et d’armes », affirme cette même source militaire à RFI. Les suspects arrêtés seront interrogés dans le désert malien par des militaires français, avant d’être remis aux forces de sécurités du Mali, pour être éventuellement traduits devant la justice.
L’opération de la force Barkhane doit encore durer plusieurs jours. « Nous avons mis les moyens qu’il faut, les hommes qu’il faut », explique, plutôt déterminée, une source militaire française.
Source RFI