Fin à Nouakchott de la rencontre entre les pays du G5 Sahel, regroupant 32 hauts cadres, au menu, le renforcement de la coopération policière au niveau de l’espace G5S .
La lutte contre la criminalité transfrontalière est l’un des piliers des actions sécuritaires prévues dans le cadre du G5 Sahel..
L’ atelier a été organisé avec l’appui de la GIZ (Coopération allemande) qui a fournit également les spécialistes en sécurité et méthodologie chargés de l’animation.
Ainsi, 32 hauts cadres des polices des pays du G5 qui se sont retrouvé dans la capitale mauritanienne ont échangés «sur la coopération entre responsables de police aux frontières, la sécurisation des zones frontalières, la formation des autorités chargées du contrôle des zones frontalières et dans le domaine de la criminalité transfrontalière, l’analyse de la situation sur le respect des normes en matière de protection des droits humains dans le cadre des contrôles aux frontières et la création d’une plate-forme d’échanges sur la police de proximité au niveau des frontières».
L’étape de Nouakchott apparait comme une démarche dont l’objectif est de dégager une planification opérationnelle des actions de coopération entre les forces de police du G5 Sahel en vue de contrer le développement de plus en plus visible et à une très grande échelle, du crime organisé et transfrontalier.
L’expression la plus visible de ce phénomène apparait aujourd’hui sous les traits du développement du terrorisme et de diverses formes de trafics criminels parmi lesquels notamment celui des armes, de la drogue et des êtres humains, dans un espace géographique inhospitalier aux frontières poreuses.
La GIZ, coopération allemande, soutient la collaboration au sein des polices du G5 Sahel dans le cadre de la mise en œuvre d’un vaste programme de police en Afrique subsaharienne pour le compte de l’Office des Affaires étrangères.