Les parlements des cinq pays membres du G5 Sahel ont décidé à Niamey de mettre sur pied un organe de contrôle de la gouvernance du G5 Sahel.
L’objectif est d’améliorer l’orientation stratégique de l’organisme mis en place par cinq Etats sahéliens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le développement .Au-delà de l’amélioration de l’orientation stratégique du G5 Sahel, l’organe crée et regroupant les parlements des cinq pays membres aidera dans l’appropriation par les populations des états membres des objectifs de l’organisation créée en 2014 pour répondre aux défis sécuritaire et de developpement , auxquels fait face la région sahélo-saharienne.
« Le terrorisme et la pauvreté concernent d’abord les peuples, et pour les combattre, les représentants de ces peuples doivent être associer à tous les niveaux », a déclaré Ousseini Tinni, président du Parlement nigérien des l’ouverture de la rencontre élargie aux Parlements français et européen.
« C’est le maillon qui nous manque dans ce regroupement », a souligné de son côté Salif Tiemtoro, vice-président du Parlement burkinabé. « Nous allons désormais pouvoir accompagner, suivre et contrôler l’exécutif, mais aussi l’apport de nos partenaires dans la lutte contre le terrorisme », a t-il ajouté.
Deux aspects stratégiques
Le premier est sécuritaire, à travers la mise en place d’une force militaire sous l’appellation de force militaire conjointe du G5 Sahel. L’objectif est de lutter contre le terrorisme et les trafics illicites.
Le deuxième aspect de la stratégie concerne le développement par l’adoption d’un programme investissements prioritaires. Ceci en vue de prendre en charge les défis de gouvernance, de résilience économique et de développement des infrastructures.
Pour mener efficacement les actions du G5 Sahel, « il est normal que les gouvernants aient une caution de légitimité que constitue les parlementaires », a indiqué le ministre nigérien de la défense Kala Moutari.
Source: VOA Afrique