Le ministre de l’intérieur de France Bernard Cazeneuve au lendemain des attaques terroristes de Grand Bassam, avait laissé entendre que dans le cadre de l’opération Barkhane, et suite aux contacts qu’il a pris avec le directeur général de la gendarmerie nationale, ils avaient « décidé de positionner à Ouagadougou des éléments du GIGN ».
En visite en France le president burkinabé a tenu à le faire savoir que l’aspect sécuritaire faisait partie de son programme à l’occasion de ce premier voyage en tant que président du Faso . Après un tête à tête avec le prem, François Hollande, il s’est rendu au ministère français de l’Intérieur . « Le gouvernement burkinabè n’a pas été saisi sur la question du GIGN ; ça s’est très important ! Nous l’avons exprimé au président Hollande et nous l’avons exprimé au ministre de l‘Intérieur et tout le monde a été d’accord. . Selon les discussions que nous avons eues, il s’agit d’une assistance technique de deux ou trois membres du GIGN à l’amélioration des conditions de travail de notre sécurité intérieure ». a souligne le president Rock Marc Christian Kaboré.
le Président aurait plutôt plaidé pour le renforcement des capacités des Forces de Défense et Sécurité burkinabè, notamment par la formation, les échanges des renseignements et l’appui en logistique dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Et à propos des accords avec la France sur les questions sécuritaires, le Chef de l’Etat a indiqué que ce sujet fera l’objet d’échanges approfondis entre les deux pays.
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