La force militaire africaine chargée de combattre le terrorisme au Sahel n’est pas encore opérationnelle. Elle attend le feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU. Cette force devrait compter à terme 10 000 hommes.
La France soutient cette initiative de cinq pays, dénommés G5 Sahel, composé du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et du Burkina Faso.
Les Etats-Unis sont encore réticents à la financer. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, qui participait mardi à Berlin à la Conférence sur le partenariat du G20 avec l’Afrique, appelle à un soutien international du G5 Sahel.
Je reviens d’une visite d’une semaine dans les pays du G5 Sahel, qui font face au terrorisme et à la criminalité transfrontalière. C’est pratiquement les zones soit de passage, soit d’origine de la migration. Je me félicite de l’initiative prise par les Etats du G5 Sahel de mettre en place une force conjointe. Ces cinq Etats ont décidé de mettre en place une force de 5000 hommes.
Le dossier est actuellement sur la table du Conseil de sécurité pour obtenir un mandat. C’est une initiative qui a besoin et qui mérite d’être soutenue par l’ensemble de la communauté internationale. [Les pays du G5] n’ont pas les moyens, ils ont les hommes ».
Source RFI