Après plusieurs jours de travaux, la deuxième mission de suivi de la mise en œuvre du Projet d’appui en faveur des pays membres du G5 Sahel dans lutte contre la pandémie à coronavirus (Covid-19) a procédé, ce 10 décembre 2021, à la restitution de ses conclusions. C’est au cours d’une réunion qui a regroupé les points focaux ministériels et ceux du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) impliqués dans la mise en œuvre dudit projet.
Les points saillants ont fait l’objet d’un point de presse animé dans la foulée par le Coordonnateur régional du projet et Chef du Département Résilience et développement humain du G5 Sahel, M. Kouldjim Guidio.
Faire un état des lieux de l’avancement du projet, identifier les difficultés et proposer des mesures correctives…, tel est l’objectif de la mission de supervision de la coordination régionale du Projet d’appui en faveur des pays membres du G5 Sahel dans lutte contre la pandémie à coronavirus (COBID-19). Huit mois après la première mission, l’équipe revient sur ses pas pour procéder à une nouvelle évaluation. Cet exercice s’impose au regard du volume des activités et des enjeux et perspectives au centre du projet. Pour apprécier la situation et se faire une idée nette et claire de l’évolution du projet, l’équipe conduite par le Coordonnateur régional du projet et Chef du Département Résilience et développement humain du G5 Sahel, M. Kouldjim Guidio, a eu des séances de travail, notamment avec les Secrétaires généraux des Ministères concernés. Globalement, la mission a remarqué un progrès très remarquable avec un taux de réalisation, au Tchad, qui avoisine les 80%. « J’espère que d’ici la fin du projet en juin 2022, que le taux de 100% sera atteint par le Tchad, tant au niveau physique qu’au niveau financier » – s’est félicité le chef de mission.
La dynamique mise en place au Tchad pour accompagner la mise en œuvre à travers une coordination nationale de suivi est appréciée à sa juste valeur au cours de cette mission. Composée des experts nationaux de différents ministères, celle-ci travaille en étroite collaboration avec l’agence d’exécution, l’UNHCR. « Nous constatons qu’il y a une très bonne dynamique de travail au niveau national. J’avoue que c’est un travail important qui est fait » – souligne M. Kouldjim Guidio. Comme leçon supplémentaire, il cite l’appropriation du projet par la partie gouvernementale. Pour preuve, « les différents responsables ministères sont au courant de tout ce qui se passe et disposent de toutes les informations sur la mise en œuvre du projet. Cela traduit bien la volonté de l’appropriation de ce projet par la partie nationale » – a-t-il laissé entendre. .
La mise en œuvre au Tchad n’est pas pour autant sans difficulté. Des aspects liés à la communication, à la coordination, aux moyens de travail pour la partie gouvernementale sont ainsi soulevés par les différents interlocuteurs. Tout en prenant bonne note, le chef de mission se réjouit du fait que ces difficultés n’ont pas un impact négatif sur la mise en œuvre du projet. Il insistera sur la mise à disposition rapide de tous les matériels acquis et transférés dans les provinces
aux bénéficiaires, et un travail de suivi rapproché sur le terrain.
La coordination régionale s’engage à appuyer la coordination nationale afin de lui permettre de mener à bien ses activités, selon les possibilités, souligne le coordonnateur. M. Kouldjim Guidio et son équipe quittent avec un sentiment de satisfaction et espèrent que la dynamique sera poursuivie afin que l’on parvienne à des performances à la hauteur des attentes.